Au pays de l’oubli – Im Land des Vergessens

Au pays de l’oubli – Im Land des Vergessens

Editorial de Markus Somm, Basler Zeitung,

Rien n’est plus subversif, rien n’irrite davantage les puissants que d’examiner l’histoire.

Dans le régime totalitaire du roman d’Orwell « 1984 », les événements contrariants du passé ou ceux compromettant l’avenir sont tout simplement gommés. Ils n’ont jamais eu lieu, deviennent des « mythes ».

Le  peu de connaissances en histoire de nos politiciens m’inquiète beaucoup. L’histoire n’est pas uniquement une occupation en réponse à une curiosité pour le passé. Elle est politique au plus haut degré, pour le contre-exemple qu’elle fournit à la sphère dominante du moment.

Des nombreuses tentatives passées de faire de l’Europe une seule entité politique, aucune n’a abouti avec succès...

Source et auteur : Markus Somm, Basler Zeitung, 20 juin 2015, le lien vers l'article complet en allemand, ici

http://bazonline.ch/schweiz/standard/Im-Land-des-Vergessens/story/12653985

 

4 commentaires

  1. Posté par rebell le

    A toutes fins utiles, je rappelle que […]toutes les bibliothèques du canton de Genève ont été vidées des ouvrages antisémites pour les stocker au quai du Seujet. Cette nouvelle a paru dans le journal La Suisse, qui a été étranglé par Tamedia et ses prédécesseurs. […] Tout ceci grâce à la complicité de traîtresses comme Brunswick-Graf et sa secte du Rotary. […]

    […] Merci à Zemmour et à ses amis d’avoir donné des Juifs une image autre que celle de traîtres.

  2. Posté par aldo le

    Rien n’est plus subversif, rien n’irrite davantage les puissants que d’examiner l’histoire. Voilà bien une idée un peu courte. On voudrait bien le croire, mais depuis que je suis sur terre, j’ai constaté que les médias participent sciemment à un déchaînement de désinformation. Or que font les historiens, si ce n’est de se plonger dans des documents élaborés par les médias. Il y a donc bien deux histoires, la vraie et l’officielle. Donc à l’évidence les puissants disent l’histoire c’est ça, l’officielle. Etant sous-entendue que la vérité historique ne peut passer que par le révisionnisme. Chez le communiste on enrobe cette terminologie désormais honnie, pour s’autoriser quelques contorsions sous le vocable d’histoire revisitée, pour ne pas dire l’histoire douce, comme la mobilités douce, terme visiblement trop suspect, sortant du même tonneau.

    En parcourant l’Antiquité, on connaît des totalitaires qui ont effacé toute trace de leur prédécesseur pour s’attribuer tous leurs mérites. Le christianisme s’est aussi approprié les cultes païens en fabriquant des saints liés au paganisme antérieur, afin de mieux se fondre dans le croyances anciennes et attirer des adeptes dans les nouvelles croyances. Égyptiens, Grecs, Romains ont fait de même. Et le christianisme s’est approprié les lieux de culte païens pour les détruire ou les transformer et construire au-dessus les église et les temples de leur vérités. Et c’est pas « François » le pape-pote, qui plaît un peu trop aux médias pour être honnête, qui révélera cette distorsion du christianisme influencé par les anciennes religions païennes en Amérique du sud. Le crédule est donc bien depuis des millénaires, un charognard en puissance, suffisamment malléable et idiot pour être courtisée par tous les pouvoirs qui se profilent au nom des religions prêt à officier le cimeterre à la main pour égorger quelques mécréants.

    On peut donc craindre que l’arrivée massive de vrai faux-réfugiés islamico-chrétiens juste pour la bonne cause, munis des vêtements de marques, de rayban, d’iphone avec une base de données pour le Coran et les sourates, plus les adresses et téléphones des relais des socialo-communistes, avec ne l’oublions pas le GPS et la boussole pour se diriger vers le nord et de temps à autre en direction la Mecque pour une prière, on peut donc craindre qu’ils occupent tous ces lieux de culte chrétiens vides ou pas, le temps d’y mettre des minarets et d’y égorger leur chrétien quotidien, pour nous montrer qu’ils sont désormais les maîtres de nos destins.

  3. Posté par BLUM Dominique le

    « 1984 » est ma référence.
    Jour après jour, je constate que ce qui aurait dû demeurer une fiction, dans cette oeuvre majeure du XXème siècle, est carrément mis en oeuvre par nos gouvernants. L’effacement de l’histoire en fait partie. L’abrutissement des masses aussi, bien entendu, par tous les moyens: les sonos (qu’est la « Fête de la musique », sinon un déversoir de décibels en tous lieux? Impossible d’y échapper.).
    Les écrans: télévision, game-boy, et toutes les nouveautés de ce genre propres à décerveler dès l’enfance. Page 241 , Ed. Folio,
    « O’Brien , en passant devant le télécran, parut frappé d’une idée. Il s’arrêta, se tourna et pressa un bouton sur le mur. Il y eut un bruit sec et aigu. la voix s’était arrêtée.
    Julia laissa échapper un petit cri, une sorte de cri de surprise. Même dans sa panique, Winston fut trop abasourdi pour pouvoir tenir sa langue.
    —Vous pouvez le fermer! s’exclama-t-il.
    —Oui, répondit O’Brien. Nous pouvons le fermer. NOUS AVONS CE PRIVILEGE. »

  4. Posté par Erkangilliers le

    Tout à fait pertinent, merci.

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