LIVRE LIBRE : GILBERT COLLARD / COMMISSAIRE J-L VINCENT : L’AFFAIRE DOMINICI
A Lurs dans les Alpes-de-Haute-Provence, au matin du 5 août 1952, au bord de la nationale 96, découverte macabre : Jack Drummond, son épouse Anne et leur fille Elizabeth de 10 ans, des touristes anglais qui s’étaient arrêtés pour camper, ont été sauvagement assassinés. Très vite, l’enquête s’oriente vers les Dominici et plus particulièrement Gaston, le patriarche. L’affaire n’a jamais dévoilé ses mystères. Jean-Louis Vincent est commissaire divisionnaire en retraite. Il rouvre le dossier sensible, après 15 ans d’une contre enquête minutieuse. La lecture de son livre laisse entrevoir une bien sombre vérité. Le commissaire Vincent répond aux questions de Gilbert Collard qui a été l’avocat de la révision dans l’affaire Dominici, une révision qui n’a pas abouti.
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Extrait de: Source et auteur
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Il n’y a dans cette affaire pas le début de la moindre preuve contre la famille Dominici et la soit disant justice Française a condamné a mort un homme qui a commis, c’est vrais, une très grande faute, celle d’habiter a coté du lieu ou des assassins sont venus déposer des cadavres froidement exécutés pour des raisons « secret défense ».
Il y a de quoi être inquiet car n’importe qui aurait pu habiter là, a la place des Dominici, vous ou moi!!!! réfléchissez bien en lisant ces lignes.
Le fameux commissaire, paix a son âme, a été l’instrument involontaire de cette « comédie d’enquête ».
Il est utile de préciser que, premièrement c’est le père du commissaire qui Siebelle qui dirige l’enquête et les images le prouvent, donc pas de discussion.
Et deuxièmement, le grand-Père Dominici traite d’emblé le super flic d’une manière un peu brutale car il arrive sur les lieux du crime avec beaucoup de retard et pour cause, ils se sont arrêtés pour « casser la croute », et la, premier mensonge du commissaire, il affirmera plus tard qu’il a vu les corps et ce n’est pas vrais, sans commentaire!!!
Donc, quand une affaire criminelle commence par un mensonge coté justice, que l’enquêteur ce fait » remonter les bretelles » devant ces collègues et tout un public, que le dit enquêteur ce fait manipulé par son propre père flic lui aussi, ça commence et finit obligatoirement mal!
Et ce que je dis, ce sont les images de l’époque qui le racontent, donc, pas de discussion!
Quand le commissaire arrive, Monsieur Gaston Dominici lui dit: ils ont trouvé la carabine, il ne dit pas ils ont trouvé « ma carabine », il n’est pas du tout inquiet car il a la conscience tranquille, il sait qu’il na rien fait.
Mais pour que » la conscience soit tranquille, encore faut-il en avoir une » et la conscience ça fait longtemps que la justice, au nom de l’intérêt national, lui a mis un mouchoir dessus.
N’oublions pas que « Dominici » c’est plus Italien que Français et que ce brave homme a travaillé dur pour avoir son bien et que ce n’était pas du gout de tout le monde de voir un « étranger » réussir et quel plaisir, pour ces soit disant copains, de pouvoir le détruire.
Je suis Français et fier de l’être mais j’aurai aussi bien pu naitre n’importe ou sur la planète et je n’ai pas choisis ma destination de naissance et je veux dire par la qu’il y a toujours eu du racisme sur la planète et il y en aura toujours.
Cette affaire fera couler encore beaucoup d’encre, mais si Monsieur Gaston Dominici a été gracié puis libéré ce n’est pas un hasard.
Voila, un peu de soutient a cette famille, que je n’est pas l’honneur de connaitre et qui a souffert gratuitement.
Merci a tous.