L’armée des femmes kurdes provoque la terreur de l’État islamique

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Depuis la seconde moitié du XXe siècle, il y a eu des cas de femmes combattantes. Mais la plupart du temps, leurs tâches étaient de nature administrative ou de logistique médicale. Mais dans le Kurdistan irakien, les femmes ont été mobilisées dans le cadre des Peshmergas (ce mot signifie : ceux qui vont au-devant de la mort). En 2006, après la mort de Saddam Hussein en Irak, un bataillon de femmes-soldats est formé. La milice des femmes kurdes a été recrutée en 2013 pour lutter contre les djihadistes de l’État Islamique et les organisations terroristes comme Al-Qaïda et Al Nosra ; ces dernières étant soutenues initialement par la France. Elles se battent principalement dans la région du nord de l’Irak. Sidid Layla, 22 ans, explique :

 « Je regardais ce qui se passait à la télévision et écoutais les témoignages de Chrétiennes ou Yézidis qui avaient été violées ou vendues comme esclaves. Je n’ai pas hésité à me préparer à me défendre au cas où les djihadistes entreraient dans ma ville…Je suis prête à aller de l’avant et me battre (…). Ma place est à côté des hommes. Lutter et combattre. Et si je dois mourir, je mourrai en martyr et mon nom sera rappelé et honoré par mon peuple ».

Ces femmes se sont débarrassées des règles promues par l’Etat islamique comme l’utilisation du niqab, le mariage forcé ou la mutilation génitale obligatoire pour partager le combat des hommes.

Ainsi à ce jour, plusieurs centaines de combattants Peshmerga dont un bataillon de femmes sont en première ligne à cinq kilomètres de Mossoul, la dernière ville d’Irak tenue par l’État Islamique. Ils font le siège de cette cité dont ils ne sont séparés que par du désert. Les femmes dorment à même le sol sur des matelas en torchis. Elles bénéficient de hangars pour profiter des temps libres.

Ces femme-soldats ne sont pas parties la fleur au fusil. Elles ont appris à combattre à l’Académie militaire Sulaimaniya, deuxième ville du Kurdistan. Elles ont été entraînées à se défendre, à manier les armes, et de manière générale la tactique militaire. Elles sont alors prêtes à se battre et ne craignent pas la mort.

Ce qui fait leur force et leur impact sur les terroristes de l’État Islamique, a de quoi étonner. Elles déclenchent l’affolement des djihadistes : face à elles, ils fuient. Dès qu’ils les voient, ils sont littéralement terrorisés. Ils craignent en effet d’être tués par une femme. Il existe une croyance parmi eux selon laquelle être abattu par une femme les priveraient du paradis d’Allah où ils sont supposés avoir à leur disposition 72 vierges tous les jours.

Selon l’Institut espagnol d’études stratégiques (IEEE) Blanc Palacián de Inza qui siège à Grenade, « le Coran ne dit rien à ce sujet ; toutefois il est vrai que ce livre établit la supériorité de l’homme sur les femmes, de sorte qu’il peut être compris qu’être être tué par une femme soit considéré comme déshonorant ».

Jean-Pierre Dickès

 

Extrait de: Source et auteur

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Un commentaire

  1. Posté par bastin le

    je pense que l’armée Française devraient en prendre de la graine ,le problème c’est que les généraux sont atteint Alzheimer.Il vaux meux un général Gâteux qu’une femmes sous les drapeaux

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