Journal du 16 janvier 2017 – Patrimoine / Les églises en danger

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Les titres de ce journal du lundi 16 janvier 2017 : Patrimoine / Les églises en danger ; Société / Les abattoirs sous vidéosurveillance ; Economie / LGV Paris Bordeaux : risque de déraillement budgétaire ? ; Politique/ Journée de la fierté parisienne ; L’actualité en bref.

 

Madame, Monsieur, bonsoir !

Tout de suite pour commencer, retrouvez Elise Blaise pour votre rendez-vous politique quotidien : Cap sur l’Elysée !

 

Madame, Monsieur, Bonsoir, bienvenue dans Cap sur l’Elysée !

Le deuxième débat de la primaire ne relève pas le niveau. Toujours aussi soporifiques, les candidats à l’investiture de gauche pour la présidentielle se sont affrontés sur des points de discordes éternels du PS. Aucune figure n’est parvenue à sortir du lot.

Débat dominical au point mort. Les candidats à la Belle Alliance Populaire ont décidément du mal à susciter l’intérêt. Pour ne pas plomber les audiences des grandes chaînes, le deuxième débat de la primaire de gauche était organisé sur les chaînes d’info en continu… Les chiffres de l’audience ne trompent pas… 1, 75 million de téléspectateurs ont assisté au débat sur BFM et I-télé… le débat de la primaire de droite sur les chaînes d’infos avait quant à lui réuni 2,9 millions…

François Hollande, qui avait déjà éteint son téléviseur avant la fin du 1er débat, a préféré aller au théâtre pour voir Michel Drucker… propriétaire du Studio Gabriel où était enregistré le débat. François Hollande ne pouvait ignorer la portée de sa visite au théâtre pendant que ses camarades jouaient des coudes… En déplacement au Mali, le président aurait laissé entendre qu’il regrettait quelque peu sa décision de ne pas se représenter.

Si ce deuxième débat a tourné au fiasco, il était moins porté sur le bilan du quinquennat que sur les vieilles marottes du Parti Socialiste, quitte à rejouer le match de la Constitution de 2005 où les pour et les contre s’affrontaient au coeur du PS. Les questions sur l’Union Européenne ont occupé une grande partie des échanges, notamment dans le cadre des politiques de quotas de clandestins. Certains comme Benoît Hamon et Vincent Peillon ont notamment considéré que la France n’avait pas suffisamment fait preuve de solidarité, en partie à cause de Manuel Valls, l’ancien premier ministre. Ce dernier a répondu avec fermeté, reprenant des airs rocardiens selon lesquels la France ne pouvait accueillir toute la misère du monde. Le débat sur le cannabis a également secoué un peu l’ambiance somnolente… donnant lieu à un léger affrontement entre les partisans de la légalisation et les autres. Jean-Luc Bennhamias a quant à lui continué sur sa lignée humoristique avouant qu’il avait déjà fumer de la marijuana et cumulant les “quand je serai président”…

Arnaud Montebourg, visiblement éteint par l’exercice des débats, s’est autorisé une sortie sur Vincent Bolloré, propriétaire d’i-télé, face à Laurence Ferrari, animatrice phare de la chaîne qui a défendu son bifteck en renvoyant le candidat dans ses cordes avec un doigt accusateur pointé vers lui en démontrant qu’i-télé était toujours là…

Le chantre du Made in France a toutefois poursuivi en s’attaquant aux puissants, notamment dans la finance, sans pour autant raviver le débat déjà bien morne. Celui qui est favori des sondages pourrait donc bien voir ses chiffres baisser à mesure qu’il apparaît publiquement… De son côté, Vincent Peillon sauve les meubles… Parti tard dans la course, il est celui dont la prestance est la moins inexistante et pourrait ainsi récolter plus de voix que prévu. François de Rugy a pour sa part vécu son moment de gloire. L’écologie a occupé une large partie du débat et l’a donc partiellement avantagé.

Quoi qu’il en soit, malgré des airs de famille où tout le monde se déteste, tous les candidats ont affirmé qu’ils acceptaient les règles de la primaire et qu’ils se rangeraient derrière le vainqueur, quel qu’il soit. Pourtant, les ombres d’Emmanuel Macron et de Jean-Luc Mélenchon planaient.

En meeting à Marseille vendredi, Benoît Hamon avait d’ailleurs interpellé le candidat de la France Insoumise quant à sa candidature hors primaire…

De son côté, Emmanuel Macron a encore fait parler de lui. En déplacement dans le bassin minier du Pas-de-Calais, il a déploré que la région soit en proie au tabagisme et à l’alcoolisme. Une déclaration qui n’a pas manqué de faire réagir, notamment Jean-Luc Mélenchon qui s’est ironiquement étonné que le candidat en Marche n’ait pas ajouté l’inceste au tableau… L’ancien banquier, comme à son habitude, n’a pas prêté attention aux polémiques et s’est concentré sur sa volonté première… Battre le Front National…

Usant toujours de posture de pure démagogie, l’ancien ministre de l’Economie continue de passer sous silence son hypothétique programme présidentielle. Emmanuel Macron mise sur ses appuis et communique par réaction vis à vis des autres candidats… Une stratégie qui a un mérite : pouvoir parler de programme présidentiel sans avoir le sien.

 

La gauche dans son ensemble est donc bien en campagne, mais plus l’heure tourne, plus les candidats en dehors de la primaire semblent occuper une place confortable. Le prochain débat aura lieu jeudi 19, trois jours avant le premier tour de la primaire, sans doute à la peine pour faire venir les électeurs…

A droite, le candidat Fillon poursuit sa route. Après un décrochage dans les médias et les sondages, l’ancien premier ministre de Nicolas Sarkozy donné favori pour la présidentielle apparaît serein et revient sur le devant de la scène.

 

 

Fillon continue son petit bonhomme de chemin. Après des temps difficiles où le programme économique du candidat était le coeur de cible de toutes les attaques, le parti a adoubé officiellement François Fillon samedi à Paris lors du Conseil National.

François Fillon a lancé qu’il n’était pas l’homme d’un parti, et a plaidé en faveur d’un rassemblement pour redresser la France devant tous les cadres des Républicains, y compris quelques-uns tombés en désuétude comme Edouard Balladur… Après quelques passes d’arme entre le candidat et Laurent Wauquiez et Christian Estrosi, François Fillon avait appelé à la discipline. Mais les partisans de l’ancien président de la République craignent de laisser sur la touche les électeurs populaires à cause des élans bourgeois de François Fillon. Depuis le résultat de la primaire de la droite, les Sarkozystes redoutent d’être écartés… eux, et leurs orientations politiques. Le candidat a donc à gérer les velléités de chacun. Pour autant, il ne se montre pas homme de consensus. Il affirme que c’est son projet qui redressera la France et ne se laisse pas écarter de ses mots d’ordre, Liberté, Autorité et Fierté Nationale.

 

Et voilà c’est la fin de Cap sur l’Elysée. On se retrouve demain pour un nouveau numéro et en attendant, retrouvez tout de suite Olivier Frèrejacques pour le reste de l’actualité, bonsoir.

Merci Elise ! Et maintenant, retour sur les titres de l’actualité !

 

Patrimoine / Les églises en danger

Le patrimoine religieux français en danger ! Plusieurs démolitions d’églises sont annoncées cette année. Les autorités justifient ces destructions par le mauvais état des édifices.

 

Les édifices religieux de plus en plus menacés ! 36 églises ont été détruites en France depuis le début des années 2000 et le nombre va s’accroître encore en 2017. En effet, 14 projets de démolition sont à l’étude un peu partout sur le territoire. 13 départements sont visés par la destruction possible d’un de leurs édifices religieux et 2 démolitions ont déjà été confirmées à Clairmarais dans le Pas de Calais, et Jussy le Cendrier dans le Cher.

Si 14 projets sont à l’étude pour cette année, cela représente tout de même 2 fois plus que l’année 2016 ou 7 édifices ont été détruits. De plus, 323 églises ou chapelles seraient en état de délabrement et mériteraient un ravalement de façade, ce qui représente un coût très important pour l’Etat et les collectivités.

Si les pouvoirs publics ne peuvent pas attribuer de subventions au culte suite à la loi de séparation des églises et de l’Etat de 1905, le dernier alinéa de l’article 13 dispose que l’État, les départements, les communes pourront engager les dépenses nécessaires pour l’entretien et la conservation des édifices du culte.

Le choix des élus paraît donc clair et la rénovation du patrimoine religieux ne fait pas partie de leur priorité affichant parfois un mépris. En effet, seulement 2 projets ont été annulés l’année dernière et le nombre d’édifices détruits augmente d’année en année.

De son côté, Paris compte 85 églises catholiques qui sont à la charge de la mairie mais trop souvent la municipalité attend un délabrement total ou des effondrements pour agir. Ainsi, 500 millions d’euros seraient nécessaires pour entretenir et restaurer les églises parisiennes sur les 15 prochaines années, soit un budget de 33 millions d’euros par an. En revanche, si l’entretien était régulier, les restaurations ne nécessiteraient pas un tel effort financier déjà conséquent.  

 

Société / Les abattoirs sous vidéosurveillance

Vidéosurveillance obligatoire dans les abattoirs à partir du 1er janvier 2018 ! Jeudi soir à l’Assemblée nationale, après une année marquée par les scandales de maltraitance, les députés ont voté une première proposition de loi relative au respect de l’animal en abattoir. Son but : accroître la transparence et le contrôle dans les 960 établissements français de découpe. Une mesure dont la portée reste limitée. Pierre Bergerault

 

“Une avancée majeure pour la protection animale” ! Le personnel des abattoirs français sera désormais filmé par des caméras. Une expérimentation préalable permettra toutefois d’évaluer l’opportunité et les conditions de leur mise en place. Le député divers gauche Olivier Falorni s’est réjoui de l’adoption de son amendement, mesure phare de cette première loi sur le respect animal en abattoir. Issue de la Commission d’enquête parlementaire, elle avait été retoquée par la Commission des affaires économiques de l’Assemblée en décembre dernier. Des élus de droite et de gauche avaient considéré que le contrôle vidéo mettrait trop de “pression” et de “contraintes” sur les salariés.

Avec cette adoption, les images de vidéosurveillance pourront être conservées pendant un mois au maximum. Elles seront destinées uniquement à l’intention des services vétérinaires et des responsables de la protection animale. Et en cas d’accord collectif, elles serviront de base à la formation des salariés. En effet, lors des fêtes musulmanes, les abattoirs ont souvent recours à des intérimaires inexpérimentés pour faire face à la demande. Par contre, la présence permanente d’un agent des services vétérinaires aux postes d’étourdissement et de mise à mort, n’a pas été retenue.

Cette mesure arrive à temps ! En effet, selon un sondage IFOP, 85 % de Français se disent favorables à la surveillance des salariés des abattoirs. Mais si les caméras peuvent servir de preuve pour une condamnation en justice et éviter les infractions ultérieures, elles n’empêcheront la maltraitance. Toutefois, les sévices sur les animaux en abattoir et dans les entreprises de transport ont été qualifiées de délit pénal. Une avancée non négligeable même si aucune mesure de contrôle n’a été prise concernant le transport en camion vers l’abattoir.

Les députés ont également voté pour la création d’un comité d’éthique des abattoirs qui sera mis en place dès cette semaine. Ils ont en revanche rejeté le droit de visite des parlementaires dans les abattoirs et l’interdiction de tuer des femelles au dernier trimestre de leur gestation. Des fœtus de veau se retrouveront donc à la poubelle. Rejeté également l’expérimentation de l’abattage mobile alors qu’à l’étranger, en Suède par exemple, cette procédure a prouvé son efficacité pour réduire le stress des animaux.

L’association L214, qui s’est distinguée en diffusant des images choc dans les abattoirs, n’est toutefois pas satisfaite. Elle estime que le texte n’est pas clair sur l’expérimentation qui précédera la généralisation de l’installation des caméras. De plus, elle regrette que les images ne soient destinées qu’aux services vétérinaires et aux associations et pas au grand public. La proposition de loi devra ensuite être examinée par le Sénat lors de la prochaine législature, après les élections législatives et sénatoriales de juin et septembre, avant de retourner à l’Assemblée pour la seconde lecture. Le Palais du Luxembourg qui devrait rester à droite pourrait revenir sur le contenu du texte…

 

Economie / LGV Paris Bordeaux : risque de déraillement

Début juillet, Bordeaux ne sera plus qu’à 2h05 de Paris, grâce à la ligne à grande vitesse dont les travaux entre Tours et la capitale de l’aquitaine sont en train de s’achever… Si le chantier n’est pour l’instant pas en retard, en revanche, le financement n’est pas au point… plusieurs collectivités refusent de payer s’estimant flouées. Explications Natasha Koenigsberg

 

250 millions d’euros.. c’est ce qui manquerait pour l’instant, au bas mot, au budget du chantier ferroviaire du siècle, la ligne à grande vitesse entre Tours et Bordeaux… 250 millions sur un total de près de 8 milliards d’euros, ce n’est, en soit, pas dramatique, dans un pays où l’Etat jongle avec les milliards qu’il emprunte à tour de bras.., mais les raisons de ce trou dans la caisse ne sont, elles, pas anodines..

En cause : les promesses faites par l’Etat, les gouvernements successifs, aux villes et départements situés au Sud de Bordeaux… On leur avait garanti que le TGV roulerait jusqu’en Espagne, et donc, que la ligne à grande vitesse serait prolongée après Bordeaux, en échange de leur contribution financière.. or, aux dernières nouvelles, la ligne LGV serait plutôt prévue en direction de Toulouse, et dans le meilleur des cas, si une ligne TGV devait prendre le chemin de l’Espagne d’ici 2027, elle s’arrêterait à Dax…
Résultat,  les Pyrénées Atlantiques, ont bloqué plus de 17 millions d’euros de contributions… même chose pour la communauté de commune de Bayonne, qui doit aussi 17 millions d’euros sur les 250 millions qui manquent à l’appel…

SNCF Réseau, qui paye tous les mois les entreprises de BTP qui terminent actuellement le chantier en a assez de faire la trésorerie, et a donc assigné plusieurs partenaires en justice pour défaut de paiement. Le problème, c’est que certaines des conventions signées par les collectivités semblaient bien comporter des clauses conditionnelles de desserte et de temps de trajet  qui ne seront donc, pas respectées… si l’on ajoute que d’autres collectivités partenaires qui ont elles aussi bloqué leurs contributions pendant un temps ont obtenu des contreparties en échange de la reprise de leurs versements… Châtellerault, par exemple, a obtenu 5 arrêts par jour en échange de sa contribution… le conseil départemental de la Vienne aussi à obtenu plus d’arrêts à la gare du Futuroscope

Résultat : le Paris Bordeaux en 2h05 sera en fait, une denrée rare… seuls les directs pourront prétendre à ce temps de trajet. vu tous les arrêts promis aux partenaires, bien des TGV, quasi omnibus, mettront en fait à peine moins longtemps qu’aujourd’hui.. et le pire est à venir : on ne sait toujours pas quel sera le prix des billets sur la LGV, forcément, plus chers, ni non plus combien de TGV circuleront tous les jours… La SNCF a en effet menacé à plusieurs reprises de faire circuler certains trains sur l’ancienne ligne…

En cause, le droit de péage que réclame le concessionnaire, Vinci, à la compagnie ferroviaire… Un problème qui n’est pas, non plus, tranché et va probablement exploser au grand jour au plus tard en mai, ou en juin prochain, juste à temps pour pourrir la vie de la nouvelle équipe gouvernementale…

 

Politique/ Journée de la fierté parisienne

L’identité parisienne était à l’honneur samedi dans les rues de la capitale. Pour cette 12ème édition, le thème était “hier comme aujourd’hui, défendons Paris !”. Plusieurs centaines de personnes se sont rendues dans les rues de Paris puis sur une péniche en bord de Seine.

 

Samedi, avait lieu la 12ème édition de la journée de la fierté parisienne organisée par l’association Paris Fierté dont l’objet est la défense de la culture et la promotion de l’identité parisienne. Une foule, jeune et familiale s’est retrouvée sur une péniche, l’occasion pour les participants de boire un verre et discuter dans une ambiance joyeuse et amicale en bord de Seine au coeur de Paris, en dessous du pont des arts. Au programme des festivités, un bistrot “guinguette” avec de la musique populaire, des stands de livres et d’affiches de l’association mais aussi de la Gallia : une bière brassée à Paris ! A noter, le passage discret du député du Vaucluse Marion Maréchal Le Pen, accueilli chaleureusement sur la péniche.

Les participants ont ensuite entamé leur marche, dont le thème de cette édition 2017 était “Hier comme aujourd’hui, défendons Paris”. Le cortège est parti du quartier latin pour se rendre à l’église Saint-Étienne-du-Mont dans le 5ème arrondissement de la capitale, lieu où repose sainte Geneviève, patronne de la ville Lumière. Cette marche aux flambeaux a été l’occasion de chanter et déclamer des slogans mais aussi d’animer le cortège à l’aide de moyens pyrotechniques.

Le déroulement de la marche s’est passé dans le froid et sans aucun incident. Les organisateurs donnent déjà rendez vous aux parisiens pour l’édition 2018.

 

L’actualité en bref

Marion Sigaut lâchement attaquée par l’extrême gauche. Alors qu’elle donnait une conférence à Espinas dans le Tarn et Garonne, l’historienne a été aspergée de mousse à raser quand une vingtaine d’individus d’extrême gauche a interrompu son intervention. Ces derniers sont repartis en volant les livres que l’écrivain avait apportés pour ensuite les semer dans le village. Une plainte a été déposée et les auteurs des faits seraient connus des forces de l’ordre… Samedi, c’est à Verfeil sur Seye que Marion Sigaut a tenu une autre conférence… dans une église et non dans la salle communale qui lui a été refusée par le maire. Des gendarmes ont assuré la sécurité de l’évènement puisque une quarantaine d’individus d’extrême gauche était une fois de plus venu perturber l’événement.

Des racailles dévastent Juvisy-sur-Orge dans l’Essonne ! Dans la nuit de samedi à dimanche, entre 20 et 30 individus, armés de sabre, ont dégradé une vingtaine de voitures et fracturé deux portes de hall d’immeuble. Ils ont également saccagé un appartement “par erreur” alors que le locataire s’y trouvait avec un bébé. La police a interpellé 7 mineurs originaires d’Athis-Mons mais ont été relâchés à l’issue de leur garde à vue avec une convocation devant un juge pour enfants. Le magistrat se contentera sans doute de leur faire un petit rappel à la loi.

Les personnes “non blanches” surreprésentées dans les activités illégales à la télévision. Voilà ce que constate le Conseil supérieur de l’audiovisuel dans son baromètre sur la diversité paru vendredi. Ces personnes seraient représentées à 34 % dans les activités marginales ou légales et à 11 % dans les programmes d’information. Pour Mémona Hintermann, conseillère au CSA, il s’agit d’un déni de citoyenneté. Rappelons que les statistiques ethniques sont interdites en France, sauf en matière de discrimination positive.

Interdiction de quitter le territoire pour les mineurs sans autorisation parentale. Supprimée en 2012, cette mesure est de nouveau en vigueur depuis dimanche. Il s’agit de limiter les départs pour le djihad en Syrie ou en Irak. Pour voyager à l’étranger, le mineur devra désormais présenter une pièce d’identité, l’autorisation de sortie du territoire signée par un titulaire de l’autorité parentale et la photocopie du titre d’identité du responsable légal l’ayant signée. Fin octobre 2016, plus de 1 800 mineurs étaient signalés en France pour radicalisation. De son côté, la DGSI estimait que 400 mineurs avaient rejoint la Syrie ou l’Irak.

Des affiches anti-IVG dans les rues de Paris ! Les habitants de la capitale ont pu découvrir des affiches sur les emplacements publicitaires JCDecaux des abribus ! La société d’affichage a déclaré que ces visuels avaient été posés illégalement et qu’elles seront retirées. L’initiative de cette campagne a été prise par le mouvement “les survivants” dans la perspective d’informer la population de la marche pour la vie du dimanche 22 janvier prochain.

C’est la fin de notre édition ! Dans un instant, notre Zoom du jour !

 

Ce soir, retrouvez “Politique-Eco”. Olivier Pichon recevra Georges Clément, le président du comité Trump France. Ils aborderont ensemble les perspectives liées à la politique du nouveau locataire de la Maison Blanche.

 

Et tout de suite, une nouvelle chronique de la France de Campagnol avec Christian Combaz. Quant à nous, on se retrouve demain. Merci de votre fidélité, bonsoir !

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