Démission au Conseil fédéral: Sans regret, M. Burkhalter.

Stéphane Montabert
Suisse naturalisé, Conseiller communal UDC, Renens

Aujourd'hui à 18h00 Didier Burkhalter a donc annoncé sa démission du Conseil Fédéral. Les rédactions travaillent d'arrache-pied à établir les dithyrambes du Grand Homme que la Suisse vient de perdre, et dont le portrait ornera la première page de toute la presse de demain. Pour d'autres dont je suis, ce départ est plutôt un soulagement.

Selon M. Burkhalter, "Ce n'est pas la question européenne ou la position du Conseil fédéral sur ce dossier qui m'a fait faire ce pas de côté" explique-t-il. Ce n'est évidemment pas vrai, mais en fin diplomate, M. Burkhalter a pris l'habitude de travestir la vérité au point de la rendre indiscernable du mensonge.

Burkhalter.jpgDidier Burkhalter commence sa carrière politique à Neuchâtel. Député au Grand Conseil neuchâtelois dès 1990, il réussit dans la foulée à se faire élire à l'exécutif de la ville du même nom. Il y restera quatorze ans. Mais l'homme a autant d'ambition que de patience. Élu Conseiller national en 2003, il parvient à passer au Conseil des États lors de la législature suivante. Il ne terminera pas son mandat, appelé à succéder à Pascal Couchepin en 2009.

Tirant depuis vingt-sept ans ses revenus de ses activités d'élu, M. Burkhalter est membre de plein droit de ce qui ressemble le plus à une classe politique professionnelle en Suisse. Pendant ses années de préparation à Neuchâtel, la gauche locale a le loisir d'examiner en détail le comportement politique de cet individu volontiers cassant et souvent irritable. Les camarades testent sa compatibilité avec les valeurs du progressisme qu'ils incarnent, vérifient ses orientations pro-européennes, valident son aspiration à dépasser les bornes de la petite Helvétie, concèdent son mépris souverain de l'UDC et de tout ce qu'elle représente.

M. Burkhalter est bon pour le service.

C'est donc après une longue sélection en coulisses que le natif d'Auvernier est préféré à Christian Lüscher, jugé moins malléable, dans un duel au sommet monté de toute pièce. Après avoir affiché des hésitations de bon aloi, Didier Burkhalter est intronisé héritier naturel du siège de M. Couchepin au Conseil Fédéral. Mais pour lui, ce n'est qu'un début. L'élection l'oblige à se contenter du Département fédéral de l'Intérieur ; ce n'est pas son premier choix. Son domaine de prédilection, c'est la diplomatie, les affaires étrangères, tout ce qui peut lui faire dépasser les frontières de ce pays trop modeste pour lui. Hormis sa décision (annulée depuis) de ne plus rembourser les lunettes pour enfants ou la réduction des forfaits pour chiens d'aveugle (de 190 à 110 francs par mois), son passage au DFI ne marque guère les esprits.

L'opportunité de reprendre enfin les rênes du Département fédéral des affaires étrangères arrive en 2011 avec le retrait de Micheline Calmy-Rey. Certains pensent peut-être que le passage du DFAE de la gauche à la droite changera quelque chose ; ils n'ont rien compris au film. Le radical succède à la socialiste mais aucun changement de cap n'est à attendre, bien au contraire. Avec Didier aux commandes, c'est double dose.

Épris d'une véritable boulimie de voyages, le Conseiller Fédéral se fait une joie de présenter sa femme à tous les grands de ce monde. On claque la bise à l'impératrice du Japon, on serre des mains, on est sur tous les dossiers -  Iran, Ukraine, Union Européenne. En coulisses, on murmure que Didier se verrait bien encore plus haut, à l'ONU peut-être.

Malheureusement, 2014 marque aussi le temps des désillusions. M. Burkhalter n'était pas encore en charge des explications de texte lors du vote du peuple suisse contre les minarets en 2009, pas plus qu'en 2010 au moment de l'approbation du Renvoi des Criminels étrangers, mais sa chance tourne. Il subit de plein fouet le vote de février 2014 contre l'immigration de masse. Pour le pro-européen convaincu, c'est la douche froide: aller ployer le genou à Bruxelles pour expliquer à ses amis de cœur que ces imbéciles de Suisses, à la maison, ont voté n'importe comment.

Tout n'est pas perdu cependant. Il reste l'accord institutionnel - un traité qui permettra une bonne fois pour toute de museler la démocratie directe sur tous les sujets concernant les relations entre la Suisse et l'Union Européenne. Mieux encore, la Suisse reprendra automatiquement le droit européen. Didier s'engage.

À Berne cependant, les choses se présentent plus mal. L'UDC rugit contre un "accord colonial", contre le retour des "juges étrangers". Les explications du Conseiller fédéral tentant de présenter un traité équilibré n'abusent personne. Même les compères libéraux-radicaux tempèrent leur soutien: ils sentent bien que le temps n'est plus à une nouvelle poussée de la Suisse en direction de l'Union Européenne. Cet accord institutionnel n'aurait aucune chance en votation.

Isolé même de son parti, coupé du peuple, en délicatesse avec Bruxelles, le Neuchâtelois se retrouve bien seul. Élu Suisse de l'année en 2014, son étoile pâlit. Et les choses empirent.

L'accord-cadre avec l'UE ne parvient pas à se concrétiser et les délais échoient pour la traduction en loi de l'initiative contre l'immigration de masse. Le Conseil Fédéral a beau édulcorer l'article constitutionnel afin qu'il n'en reste rien, c'est encore trop pour Bruxelles, décidément très irritable depuis le Brexit. Aux Nations Unies, António Guterres est élu Secrétaire Général, repoussant une éventuelle candidature à 2022 voire 2027. Mais il n'y a plus guère d'espoir de ce côté-là non plus: les élections présidentielles américaines amènent Trump au pouvoir et balayent d'un coup la longue stratégie de rapprochement que M. Burkhalter avait personnellement mené avec la gauche démocrate américaine, notamment son "grand ami" John Kerry.

burkhalter_kerry.jpg

Le moment le plus fort de la carrière de Didier Burkhalter: un massage impromptu
donné par John Kerry dans les couloirs du Forum économique mondial (WEF).

Didier Burkhalter n'a plus les moyens de ses rêves. La Suisse lui a coupé les ailes. Prisonnier de ce petit pays provincial, limité à quelques "bons offices" pour lesquels il n'obtiendra en guise de retour d'ascenseur que des remerciements polis, il comprend qu'il n'a plus rien à attendre de sa présence au Conseil Fédéral. Autant donc tirer sa révérence en appréciant une dernière fois les feux de la rampe.

À 57 ans et au bénéfice d'une confortable rente d'ancien Conseiller Fédéral, Didier Burkhalter a tout le temps et le carnet d'adresses pour s'essayer à de nouveaux défis.

Stéphane Montabert - Sur le Web et sur LesObservateurs.ch, le 14 juin 2017

19 commentaires

  1. Posté par Grundle Grundle le

    On veut pas de votre dictacture islamo facho qu est l EU! ciao ciao et ne reviens plus stp! Occupe toi de vraiment aider les gens et pas que les milliardaires!

  2. Posté par Haskaj Gjon le

    Pourquoi pas Thomas Minder pour lui succéder ? Il a bien reussi à réunir presque 70% du peuples avec son initiative.

  3. Posté par rageant le

    comme quoi vous trouverez des bons et mauvais partout

    17.06.2017 – 14:17, ats
    Un député UDC puise dans la caisse du parti
    Le député au Grand Conseil argovien et président de l’UDC de Brugg Dominik Riner quitte le parlement après avoir puisé dans la caisse du parti (archives).

    Le député au Grand Conseil argovien et président de l’UDC de Brugg Dominik Riner quitte le parlement après avoir puisé dans la caisse du parti (archives).
    Photo: Keystone/SVP KANTON ARGAU/GIOIA LOREDANA

    1 Evaluations

    Dominik Riner, député au Grand Conseil argovien et président de l’UDC de Brugg, quitte le parlement. Il reconnaît avoir puisé dans la caisse du parti, mais affirme que c’était pour le bien de sa formation politique. Regrettant les faits, il a rendu la somme détournée.
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    M. Riner a annoncé samedi sa démission avec effet immédiat. L’affaire fait les titres des journaux régionaux depuis quelque temps. Selon l’Aargauer Zeitung, le politicien de droite aurait pris 3000 francs dans la caisse du parti.

    Dans un communiqué, M. Riner précise avoir fait des paiements depuis la caisse de l’UDC locale « pour le bien et dans l’intérêt du parti », notamment en faveur de l’association de soutien de l’UDC Argovie. « J’ai malheureusement omis de demander l’approbation formelle du comité, ce que je regrette », précise-t-il.

    Son image a été entachée par l’attention médiatique, continue Dominik Riner. Pour préserver la réputation du Grand Conseil et de son parti, il considère judicieux de renoncer à son mandat au parlement cantonal.

  4. Posté par rageant le

    censuré je me demande bien pourquoi ! un site qui prône la démocratie mais censure ceux qui osent ne pas être à 100 % d’accord

    Un PLR continuera donc cette politique de la destruction de la Suisse avec l’aide de la gauche (PDC, PS, Les Verts).

    je disais donc tous ces partis sont nuls seul UDC est à la pointe pour défendre la suisse c’est un peu exagéré

  5. Posté par kandel le

    Didier Burkhalter, Études universitaires en économie politique à l’Université de Neuchâtel.
    Au moins, il ne s’est pas trop torturé les méninges !

    Didier Burkhalter, … un costume vide !

    Didier Burkhalter , … l’homme ayant «le charisme d’une autoroute ».

    Didier Burkhalter, … notre Brejnev !

    Part en retraite à 58 ans, … retraite à vie d’environ 200’000.- CHF/année.

    Madame Pipiruga, c’est le même topo, … sauf qu’elle a fait beaucoup plus de dégâts mais il faut lui pardonner, comme l’épouse de Ueli, elle a mis au monde six enfants !

    RAPPEL :
    http://www.pouruneécolelibre.com/2017/05/les-principaux-dirigeants-europeens.html
    vendredi 12 mai 2017
    Les principaux dirigeants européens n’ont pas d’enfants
    Les dirigeants des principaux pays européens ont un inquiétant point commun, mis en évidence par Phil Lawler (éditeur du » Catholic World News ») :
    • Emmanuel Macron, le nouveau président français, n’a pas d’enfants (il a épousé son ancienne prof, de 25 ans son aînée)
    • La chancelière allemande Angela Merkel n’a pas d’enfants
    • Le Premier ministre britannique Theresa May n’a pas d’enfants
    • Le Premier ministre italien Paolo Gentiloni n’a pas d’enfants
    • Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte n’a pas d’enfants
    • Le Premier ministre suédois Stefan Löfven n’a pas d’enfants
    • Le Premier ministre luxembourgeois Xavier Bettel n’a pas d’enfants
    • Le Premier ministre écossais Nicola Sturgeon n’a pas d’enfants
    • Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker n’a pas d’enfants

    (Le premier ministre belge, Charles Michel, a deux enfants, une moyenne haute dans cette Europe qui ne se reproduit plus. Mais son prédécesseur, Élio di Rupo, était un homosexuel sans enfant.)
    COMMENTAIRE:
    1) Anonyme a dit… dimanche 14 mai 2017 à 12:00:00 UTC−4
    C’est pour ça qu’ils ne voient pas de problème à l’islamisation de l’Europe, pas d’enfants, pas de petits-enfants, ils s’en fichent, après moi le déluge !

    2) En Suisse, le CF du 14.5.2017 :
    Doris Leuthard  pas d’enfant.

    Simonetta Sommaruga  pas d’enfant.
    Guy Parmelin  pas d’enfant.
    Ueli Maurer  6 enfants.
    Johann Schneider-Ammann  2 enfants.
    Didier Burkhalter  3 enfants.
    Alain Berset  3 enfants.

    http://lesobservateurs.ch/2017/06/14/demission-conseil-federal-regret-m-burkhalter/
    Démission au Conseil fédéral: Sans regret, M. Burkhalter.
    Stéphane Montabert
    Suisse naturalisé, Conseiller communal UDC, Renens Article publié le 14.06.2017
    Aujourd’hui à 18h00 Didier Burkhalter a donc annoncé sa démission du Conseil Fédéral. Les rédactions travaillent d’arrache-pied à établir les dithyrambes du Grand Homme que la Suisse vient de perdre, et dont le portrait ornera la première page de toute la presse de demain. Pour d’autres dont je suis, ce départ est plutôt un soulagement.
    Selon M. Burkhalter, « Ce n’est pas la question européenne ou la position du Conseil fédéral sur ce dossier qui m’a fait faire ce pas de côté » explique-t-il. Ce n’est évidemment pas vrai, mais en fin diplomate, M. Burkhalter a pris l’habitude de travestir la vérité au point de la rendre indiscernable du mensonge.
    Didier Burkhalter commence sa carrière politique à Neuchâtel. Député au Grand Conseil neuchâtelois dès 1990, il réussit dans la foulée à se faire élire à l’exécutif de la ville du même nom. Il y restera quatorze ans. Mais l’homme a autant d’ambition que de patience. Élu Conseiller national en 2003, il parvient à passer au Conseil des États lors de la législature suivante. Il ne terminera pas son mandat, appelé à succéder à Pascal Couchepin en 2009.
    Tirant depuis vingt-sept ans ses revenus de ses activités d’élu, M. Burkhalter est membre de plein droit de ce qui ressemble le plus à une classe politique professionnelle en Suisse. Pendant ses années de préparation à Neuchâtel, la gauche locale a le loisir d’examiner en détail le comportement politique de cet individu volontiers cassant et souvent irritable. Les camarades testent sa compatibilité avec les valeurs du progressisme qu’ils incarnent, vérifient ses orientations pro-européennes, valident son aspiration à dépasser les bornes de la petite Helvétie, concèdent son mépris souverain de l’UDC et de tout ce qu’elle représente.
    M. Burkhalter est bon pour le service.
    C’est donc après une longue sélection en coulisses que le natif d’Auvernier est préféré à Christian Lüscher, jugé moins malléable, dans un duel au sommet monté de toute pièce. Après avoir affiché des hésitations de bon aloi, Didier Burkhalter est intronisé héritier naturel du siège de M. Couchepin au Conseil Fédéral. Mais pour lui, ce n’est qu’un début. L’élection l’oblige à se contenter du Département fédéral de l’Intérieur ; ce n’est pas son premier choix. Son domaine de prédilection, c’est la diplomatie, les affaires étrangères, tout ce qui peut lui faire dépasser les frontières de ce pays trop modeste pour lui. Hormis sa décision (annulée depuis) de ne plus rembourser les lunettes pour enfants ou la réduction des forfaits pour chiens d’aveugle (de 190 à 110 francs par mois), son passage au DFI ne marque guère les esprits.
    L’opportunité de reprendre enfin les rênes du Département fédéral des affaires étrangères arrive en 2011 avec le retrait de Micheline Calmy-Rey. Certains pensent peut-être que le passage du DFAE de la gauche à la droite changera quelque chose ; ils n’ont rien compris au film. Le radical succède à la socialiste mais aucun changement de cap n’est à attendre, bien au contraire. Avec Didier aux commandes, c’est double dose.
    Épris d’une véritable boulimie de voyages, le Conseiller Fédéral se fait une joie de présenter sa femme à tous les grands de ce monde. On claque la bise à l’impératrice du Japon, on serre des mains, on est sur tous les dossiers – Iran, Ukraine, Union Européenne. En coulisses, on murmure que Didier se verrait bien encore plus haut, à l’ONU peut-être.
    Malheureusement, 2014 marque aussi le temps des désillusions. M. Burkhalter n’était pas encore en charge des explications de texte lors du vote du peuple suisse contre les minarets en 2009, pas plus qu’en 2010 au moment de l’approbation du Renvoi des Criminels étrangers, mais sa chance tourne. Il subit de plein fouet le vote de février 2014 contre l’immigration de masse. Pour le pro-européen convaincu, c’est la douche froide: aller ployer le genou à Bruxelles pour expliquer à ses amis de cœur que ces imbéciles de Suisses, à la maison, ont voté n’importe comment.
    Tout n’est pas perdu cependant. Il reste l’accord institutionnel – un traité qui permettra une bonne fois pour toute de museler la démocratie directe sur tous les sujets concernant les relations entre la Suisse et l’Union Européenne. Mieux encore, la Suisse reprendra automatiquement le droit européen. Didier s’engage.
    À Berne cependant, les choses se présentent plus mal. L’UDC rugit contre un « accord colonial », contre le retour des « juges étrangers ». Les explications du Conseiller fédéral tentant de présenter un traité équilibré n’abusent personne. Même les compères libéraux-radicaux tempèrent leur soutien: ils sentent bien que le temps n’est plus à une nouvelle poussée de la Suisse en direction de l’Union Européenne. Cet accord institutionnel n’aurait aucune chance en votation.
    Isolé même de son parti, coupé du peuple, en délicatesse avec Bruxelles, le Neuchâtelois se retrouve bien seul. Élu Suisse de l’année en 2014, son étoile pâlit. Et les choses empirent.
    L’accord-cadre avec l’UE ne parvient pas à se concrétiser et les délais échoient pour la traduction en loi de l’initiative contre l’immigration de masse. Le Conseil Fédéral a beau édulcorer l’article constitutionnel afin qu’il n’en reste rien, c’est encore trop pour Bruxelles, décidément très irritable depuis le Brexit. Aux Nations Unies, António Guterres est élu Secrétaire Général, repoussant une éventuelle candidature à 2022 voire 2027. Mais il n’y a plus guère d’espoir de ce côté-là non plus: les élections présidentielles américaines amènent Trump au pouvoir et balayent d’un coup la longue stratégie de rapprochement que M. Burkhalter avait personnellement mené avec la gauche démocrate américaine, notamment son « grand ami » John Kerry.
    Didier Burkhalter n’a plus les moyens de ses rêves. La Suisse lui a coupé les ailes. Prisonnier de ce petit pays provincial, limité à quelques « bons offices » pour lesquels il n’obtiendra en guise de retour d’ascenseur que des remerciements polis, il comprend qu’il n’a plus rien à attendre de sa présence au Conseil Fédéral. Autant donc tirer sa révérence en appréciant une dernière fois les feux de la rampe.
    À 57 ans et au bénéfice d’une confortable rente d’ancien Conseiller Fédéral, Didier Burkhalter a tout le temps et le carnet d’adresses pour s’essayer à de nouveaux défis.
    Stéphane Montabert – Sur le Web et sur LesObservateurs.ch, le 14 juin 2017
    commentaires
    1. Posté par Peter K le 15 juin 2017 à 11h06
    Ne criez pas victoire, ce parasite n’a pas finir de nous nuire, ce qui fait le plus mal c’est sa retraite à vie pour seulement 8 années de travail/trahison.
    2. Posté par Jerferson le 15 juin 2017 à 10h50
    Le charisme d’une gaufrette et un total irrespect des décisions démocratiques. Un dogmatique de gauche en moins. Souhaitons que son remplaçant soit « un peu » plus marqué à droite.
    3. Posté par Sergio le 15 juin 2017 à 09h09
    Remplacer Burkhalter ? Vous n’y pensez même pas. Ce gauchiste déguisé aura nui à la Suisse comme l’ont fait naguère, la Dreifuss et la Calmy Rey. Je suis néanmoins satisfait qu’il soit désormais ce qu’il n’aura cessé d’être: un costard vide, un triste pantin. Ouf, ça fait du bien.
    4. Posté par Ralebol le 15 juin 2017 à 07h47
    Lu dans la presse de mercredi, ce monsieur refuse que la Suisse ouvre une ambassade en erytrée, pour que l’on puisse enfin voir ce qui se passe réellement dans ce pays. Fort heureusement, le National a accepté, à une très forte majorité, cette motion de l’UDC. Espérons que le Conseil des Etats suive. Quand à son départ, on ne peut que s’en réjouir. Mais qui va le remplacer? Un autre pro-europe? Ou enfin quelqu’un qui respecte les décisions du souverain.
    5. Posté par Marie-France le 14 juin 2017 à 23h30
    Je pense que le dossier « Europe » n’avançait pas dans le sens qu’il voulait..Ah… ce peuple suisse qui n’en fait qu’à sa tête et empêche ses représentants de faire ce que bon leur semble !!
    Ah.. s’il n’y avait pas le peuple comme ce serait plus facile de gouverner !

    http://lesobservateurs.ch/2016/04/09/didier-burkhalter-terrorisme-seul-lislam-limmigration-de-masse/
    Didier Burkhalter au sujet du terrorisme : Pas un seul mot sur l’islam ou l’immigration de masse

    Article publié le 09.04.2016
    Christian Hofer: En clair: les Occidentaux ne sont là que pour payer pour un dogme étranger dont ils ne sont pas responsables. Pas une seule critique à l’encontre du Pakistan, du Qatar, de l’Arabie Saoudite… On appréciera aussi la manipulation de cet hypocrite, agitant les droits humanitaires qui sont opposés à notre propre sécurité puisque nombre de terroristes se sont fait passer pour des réfugié. De plus, une immigration de masse musulmane mettra en danger nos pays, nos libertés et notre culture. Burkhalter prétend naïvement que c’est le contexte professionnel qui est en cause alors que nombre d’extrémistes possèdent une formation. L’exemple des enfants de l’imam de Bâle est emblématique: ils ne sont pas en situation précaire et ils sont éduqués dans nos propres écoles. Mais mieux encore, Burkhalter utilise volontairement le terme Daech et non « Etat islamique » comme le recommandent les bien-pensants, afin de prétendre que ces islamistes ne sont pas des… musulmans. Sa principale préoccupation est de ne pas offenser un dogme. Un problème qui ne peut pas être nommé ne pourra jamais être résolu! Naturellement, il ne mentionne pas la discrimination des non musulmans dans l’islam, entre la prohibition du mariage entre une musulmane et un non musulman, les lieux sacrés interdits aux non musulmans ou encore la Zakat alors que tout cela est contraire aux Droits de l’homme qu’il agite tant!
    ******

    Genève, 08.04.2016 – Allocution du Conseiller fédéral Didier Burkhalter lors de la Conférence de Genève sur la prévention de l’extrémisme violent – Seul le texte prononcé fait foi
    Monsieur le Secrétaire général,
    Mesdames et Messieurs, et chers amis,
    La Suisse vous accueille à bras ouverts. Mon pays, sa population et ses autorités, et Genève en particulier, vous souhaitent une cordiale bienvenue. Bienvenue pour parler et pour agir afin de prévenir les souffrances inutiles découlant de l’extrémisme violent. Bienvenue dans notre monde de Nations Unies ; et d’emblée un merci tout particulier à vous, M. Ban Ki-Moon, ainsi qu’à toute votre équipe, d’avoir organisé cette conférence en partenariat avec la Suisse.
    Pourquoi une telle réunion ? Ou plutôt pour qui ? Pour chaque enfant, pour chaque jeune, pour chaque femme et chaque homme victime de la trop grande fragilité de notre monde, ou qui pourrait devenir une telle victime demain. Pour prendre conscience, aussi, que les vrais progrès en la matière dépendent de notre capacité commune à s’attaquer aux causes profondes de cette fragilité, à les prévenir et à travailler constamment sur le long terme à la création de perspectives pour tous les individus.
    Nombre d’entre vous viennent de pays et de régions qui connaissent la fragilité au quotidien. Et nombre d’entre nous sommes allés à la rencontre de ces pays et de ce courage. Car, en fait, il faut être très courageux, très solides, pour vivre dans de telles situations de fragilité, pour tenter d’améliorer son sort et garder l’espoir d’une vie meilleure. Nous connaissons cette réalité et nous savons donc que notre responsabilité commune est d’améliorer la sécurité partout.
    Mardi dernier, à Stockholm, l’engagement concret en faveur des pays en situation de fragilité était à l’ordre du jour du Dialogue international sur la consolidation de la paix et le renforcement de l’Etat.
    Aujourd’hui, à Genève, nous voulons faire progresser la prévention de l’extrémisme violent dans tous nos pays, dans les contextes fragiles comme dans les autres. Le mois prochain, à Istanbul, aura lieu le Sommet humanitaire mondial. Il s’agit de faire de toutes ces conférences une mobilisation de la communauté internationale pour trouver de vraies réponses communes aux vrais problèmes de notre temps, aux vraies difficultés des populations.
    Dès lors, j’aimerais vous exprimer, à toutes et tous, de la reconnaissance pour votre présence aujourd’hui. Cet engagement témoigne de votre détermination à combattre le fléau des violences terroristes perpétrées contre des civils, comme tout récemment à Bruxelles et à Lahore, ou encore en Syrie et en Irak, et aussi dans bien d’autres régions du monde. Nous condamnons ces atrocités avec la plus grande fermeté et adressons nos pensées et notre compassion aux victimes, à leurs familles et à leurs proches.
    Le terrorisme continue de se propager à travers le monde. Il constitue l’une des plus graves menaces envers la paix et la sécurité internationales, menace encore aggravée par l’émergence de groupes terroristes comme Daech, qui contrôle de vastes territoires, leurs populations et leurs ressources. Les terroristes exercent une violence sans précédent contre des civils, que ce soit dans le cadre de conflits armés ou non.
    En tant qu’Etats, nous avons la responsabilité de protéger nos citoyens et de défendre leurs libertés. Nous devons veiller à ce que les auteurs de ces actes de violence soient poursuivis et condamnés. Et nous devons aussi apporter des secours aux populations touchées en cas de crise humanitaire.
    La prévention de l’extrémisme violent consiste à renforcer la promotion de l’état de droit, des droits de l’homme et, dans les situations de conflit armé, du droit international humanitaire. Dans notre lutte contre le terrorisme, nous devons recourir aussi bien à des mesures préventives qu’à des mesures répressives.
    Nous devons aussi mieux comprendre le phénomène auquel nous sommes confrontés, afin de pouvoir agir sur les facteurs qui attirent des personnes – en particulier les jeunes – vers l’extrémisme violent. Nous devons ouvrir des perspectives aux jeunes et les immuniser contre les tentations du terrorisme. Nous devons leur offrir un autre choix, bien meilleur, en leur permettant d’accéder à l’éducation et à l’emploi. Il faut que ces jeunes soient un jour des boulangers, des chauffeurs, des enseignants ou des entrepreneurs – mais pas des extrémistes. Nous devons investir davantage dans un avenir meilleur.
    Les Nations Unies ont un rôle décisif à jouer dans la prévention de l’extrémisme violent. Et nous saluons donc tout spécialement la volonté affirmée d’agir, le Plan d’action du Secrétaire général. Ce plan contribue grandement à donner un nouvel élan aux activités de prévention des Nations Unies ; aux piliers I et IV de la Stratégie antiterroriste mondiale des Nations Unies de 2006 : les mesures préventives pour éliminer les conditions propices à la propagation du terrorisme, ainsi que les mesures pour garantir le respect des droits de l’homme et de l’état de droit. En clair : l’action à la racine et l’accent sur les valeurs.
    Cette ligne politique qui met la prévention au cœur de l’action se confirme actuellement. Les examens menés récemment sur les opérations de maintien de la paix, sur l’architecture de consolidation de la paix, et sur la mise en œuvre de la résolution 1325 sur les femmes, la paix et la sécurité soulignent également l’importance primordiale de la prévention. Les objectifs de développement durable vont dans le même sens, en particulier l’objectif 16, qui vise à promouvoir des sociétés pacifiques et des institutions efficaces et ouvertes à tous.
    Cette ligne politique est celle à laquelle mon pays veut contribuer intensément.
    Prévenir l’extrémisme violent est d’abord et avant tout une tâche nationale; en Suisse, cette tâche relève aussi des cantons et des communes. La structure fédéraliste de mon pays repose sur la conviction qu’une culture du dialogue, du compromis, de solutions inclusives et décentralisées, de respect des minorités et de séparation des pouvoirs constitue le fondement de la paix.
    En Suisse, le principe de subsidiarité garantit que les décisions sont prises au plus près des citoyens et tiennent compte de leurs besoins. Ainsi, ce sont les populations locales qui jouent le rôle essentiel dans l’intégration de personnes de différentes origines, qui aident à avoir une meilleure idée des comportements susceptibles de déboucher sur de la violence. Les villes et les communes sont directement en prise avec les réalités. Bien aménager les cités, en évitant en particulier les ghettos, c’est aussi un trousseau de clés pour fermer la porte à l’extrémisme violent et ouvrir celle de l’inclusion.
    De plus, la Suisse s’implique, sur le plan national, dans la lutte contre le racisme et la discrimination raciale ou la formation aux droits de l’homme. Nous mettons l’accent sur la jeunesse, par exemple avec des programmes visant à prévenir la violence dans la famille, à l’école et dans l’espace public, ou encore pour aider les jeunes à être conscients des risques des médias numériques.
    L’an passé, le gouvernement suisse approuvé une nouvelle stratégie de lutte antiterroriste : quatre domaines d’action – la prévention, la répression, la protection et la gestion des crises – qui s’inscrivent dans le cadre de la Constitution et sont en conformité avec le droit international, en particulier les droits de l’homme. Car le respect de l’état de droit, des droits de l’homme et des principes humanitaires est indispensable au bien-être et au développement de notre société.
    La stratégie vise à prévenir les tendances extrémistes par la formation et l’emploi, ainsi que par des mesures ciblant les prisons, les centres pour jeunes et les lieux de culte, par le dialogue avec les communautés particulièrement exposées, par la prévention de la stigmatisation des minorités. Nous voulons aussi renforcer l’interconnexion des différents acteurs concernés, le travail en réseau.
    Et puis, nous utilisons nos expériences nationales pour notre engagement à l’étranger en la matière. Lutter contre le terrorisme, par la prévention de l’extrémisme violent est une priorité de notre politique étrangère. Elle se concrétise dans le cadre de l’engagement de la Suisse en faveur de la paix et de la sécurité, du développement et des droits de l’homme. En d’autres termes, nous sommes convaincus, d’une part, que la sécurité nationale est indissociable de la sécurité humaine et de droits de l’homme applicables à tous et, d’autre part, que prévenir l’extrémisme violent est la façon la plus efficace de lutter contre le terrorisme.
    Concrètement, nous avons développé un plan d’action de politique étrangère pour la prévention de l’extrémisme violent. Avec comme priorités : les jeunes et les femmes, ainsi que la Genève internationale.
    Les enfants et les jeunes adultes peuvent avoir des rôles très différents dans le contexte de l’extrémisme violent : ils peuvent soit se rapprocher de groupes terroristes, allant jusqu’à commettre des actes terroristes, soit être victimes du terrorisme. Plus important : ils peuvent avoir un rôle déterminant dans la mobilisation contre l’extrémisme violent. Il nous faut donc non seulement protéger les jeunes contre les formes violentes d’extrémisme et empêcher qu’ils ne soient enrôlés par des groupes terroristes, mais aussi leur donner les moyens de devenir des acteurs de la lutte contre cet extrémisme. La même chose vaut pour les femmes.
    La Suisse apporte par exemple son soutien à un projet mené dans un quartier marginalisé de la banlieue de Tunis, qui vise une meilleure intégration des jeunes dans la vie sociale et politique en renforçant leur participation à la gouvernance locale. Mon pays est également à l’origine d’une initiative internationale prônant le développement de standards et de bonnes pratiques applicables au domaine de la justice juvénile dans un contexte de lutte antiterroriste.
    Et puis, nous nous engageons sur le terrain pour que les jeunes aient la possibilité d’aller à l’école, d’avoir un emploi et de gagner leur vie ; bref : d’avoir d’autres perspectives que celle de recourir à la violence. Dans les quatre dernières années, la Suisse a permis à plus de 300’000 personnes, des jeunes pour la plupart, de bénéficier d’une formation professionnelle et pédagogique ; dans une vingtaine de pays, en particulier au Népal, au Burkina Faso, dans les Balkans occidentaux, au Myanmar et au Rwanda. Nous voulons intensifier ces activités en collaboration avec le secteur privé, qui joue un rôle de premier plan pour l’acquisition de compétences et la création d’emplois.
    La Suisse peut aussi apporter une réelle contribution à cet action grâce à cet endroit, ici : grâce à la Genève internationale. La prévention de l’extrémisme violent se situe à l’intersection entre la paix, la sécurité, le développement et les droits de l’homme. Nous devons donc mieux relier entre eux ces fondements de la stabilité mondiale, en les rapprochant.
    A Genève, nombre d’organisations internationales, d’instituts de recherche et de formation, de groupes de réflexion et d’organisations de la société civile œuvrent aux mêmes buts : la prévention et la résolution des conflits, la consolidation de la paix, la protection et la promotion des droits de l’homme, du droit international humanitaire et du droit des réfugiés ; autant d’éléments fondamentaux en matière de prévention de l’extrémisme violent. Ces organisations et institutions offrent un vaste potentiel, qui est à votre disposition dans cette ville universelle.
    La Suisse a fondé des organisations comme le Centre de politique de sécurité de Genève (GCSP) et le Centre pour le contrôle démocratique des forces armées de Genève (DCAF), qui ont déjà acquis une expertise et une reconnaissance internationale dans des domaines en lien avec la prévention de l’extrémisme violent.
    Genève abrite également le siège du Fonds mondial pour l’engagement de la communauté et la résilience (GCERF). Ce partenariat public-privé permet de diriger des fonds vers des organisations de terrain afin de renforcer la résilience des communautés locales. Le GCERF commence à financer des projets au Bangladesh, au Mali et au Nigéria. Le Kosovo, le Myanmar et le Kenya les rejoindront bientôt et d’autres pays ont fait part de leur intérêt. Pour soutenir ces activités et en élargir la portée, il faut que la communauté internationale engage des financements supplémentaires de source publique et privée.
    D’ailleurs, Mesdames et Messieurs, et chers amis, investir dans la prévention de l’extrémisme violent est finalement bien moins onéreux que de chercher à en limiter les conséquences. Donc, non seulement c’est mieux de prévenir que de guérir, mais cela coûte moins cher ! Soyons clairs : il faudra non seulement de la volonté, mais aussi des moyens pour mettre en œuvre le Plan d’action de l’ONU pour la prévention de l’extrémisme violent ainsi que les plans d’action régionaux et nationaux.
    Et ces moyens sont nécessaires sur une longue période. Les actions de prévention sont à la lutte contre le terrorisme ce que le marathon est à l’athlétisme. Il nous appartient dès lors, dans chaque pays et au sein des Nations Unies, d’avoir du souffle ; de savoir mettre et maintenir durablement les bonnes priorités : les priorités qui créeront de réelles perspectives, qui donneront le sourire de l’avenir aux nouvelles générations.
    Source via le PNS

    @alticor :pauvre disciple de Soral, tu as le cerveau aussi lavé que des islamistes.

    « Posté par alticor le 9 avril 2016 à 20h38
    Pauvre Bourkini,ses patrons aurait pu le remplacer par un prompteur il aurait au moins eu le mérite d’exister « lui » DEPUIS QU’IL S’EST MIS EN GENUFLEXION DANS LE CAVEAU DE YAD VASHEM POUR PRETER SOUMISSION ET ALLEGEANCE, il s’est pris d’illusion qu’il pompait au nom du peuple Suisse, une partie sans doute, mais l’autre partie pourrait bien lui présenter l’addition un jours prochain… Allez Didier, essuie toi la bouche et essaie de ressembler à un chef d’état digne de ce nom pour changer… »
    http://lesobservateurs.ch/2016/04/09/didier-burkhalter-terrorisme-seul-lislam-limmigration-de-masse/
    Mémorial de Yad Vashem

    Sculpture au mémorial de Yad Vashem. Une sculpture semblable est exposée au Camp de concentration nazi de Dachau.
    Le mémorial de Yad Vashem (יד ושם) est un mémorial israélien situé à Jérusalem, construit en mémoire des victimes juives de la Shoah perpétrée par les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale. Le Parlement israélien, la Knesset, a décidé sa construction en 1953 en votant la loi du mémorial.
    « Et je leur donnerai dans ma maison et dans mes murs une place (Yad) et un nom (Shem) qui ne seront pas effacés », Isaïe 56, 5.
    Le mémorial se trouve dans la forêt de Jérusalem, sur le versant ouest du mont Herzl (mont du Souvenir) à 804 mètres d’altitude.

  6. Posté par Loulou le

    En ce qui me concerne je n’oublierai pas que ce personnage s’en est pris aux gosses en ne voulant plus rembourser leurs lunettes. Et je n’oublierai pas sa tentative de nous souder au rafiot européen en nous imposant le droit de l’UE et ses juges. J’appelle cela de la haute trahison. On peut même dire qu’à son niveau personne n’avait trahi aussi haut. Bon débarras.

  7. Posté par Hexgradior le

    J’ai entendu dire qu’il recrute des clowns au Cirque Pinder…

  8. Posté par G. Vuilliomenet le

    Il va être difficile de ne pas le remplacer par un gauchiste. Combien de crypto-gauchistes au PLR?

    Ce brave Lüscher annonce la couleur:

    http://www.20min.ch/ro/news/suisse/story/-Notre-candidat-devra-faire-passer-les-idees-PLR–24663735

    « Le PLR est un parti de droite. Et ce n’est pas un vilain mot que d’être de droite. Oui nous sommes un parti de droite, progressiste, humaniste, une droite parfaitement compatible avec les critères sociaux qui font la fierté de notre pays. Nous sommes aussi une droite ouverte sur l’étranger, pas fermée sur elle-même, et nos candidats devront représenter cela.  »

    Qu’est-ce donc les idées du PLR Monsieur Lüscher?
    – Essayer de nous faire entrer dans l’UE par la petite ou la grande porte?
    – Nous imposer une immigration massive ressemblant plus à une invasion qu’à autre chose?

    Un PLR continuera donc cette politique de la destruction de la Suisse avec l’aide de la gauche (PDC, PS, Les Verts).

  9. Posté par Vengeur le

    Ne pas le remplacer par un gauchiste car ce serait alors une mort rapide et assurée.
    D’autre part il n’est pas du tout apprécié par les responsables d’ambassade et cela n’est jamais mis au jour. Les raisons diverses et invoquées sont exactes et malheureusement prouvées.

  10. Posté par Johnbull le

    Aux oubliettes le « Britchon » ! Enfin … espérons-le !

  11. Posté par Peter K le

    Ne criez pas victoire, ce parasite n’a pas finir de nous nuire, ce qui fait le plus mal c’est sa retraite a vie pour seulemet 8 années de travail/trahison.

  12. Posté par Jerferson le

    Le charisme d’une gaufrette et un total irrespect des décisions démocratiques. Un dogmatique de gauche en moins. Souhaitons que son remplaçant soit « un peu » plus marqué à droite.

  13. Posté par Sergio le

    Remplacer Burkhalter ? Vous n’y pensez même pas. Ce gauchiste déguisé aura nui à la Suisse comme l’ont fait naguère, la Dreifuss et la Calmy Rey. Je suis néanmoins satisfait qu’il soit désormais ce qu’il n’aura cessé d’être: un costard vide, un triste pantin. Ouf, ça fait du bien.

  14. Posté par Jean B le

    Hors d’état de nuire.
    Ouf.

  15. Posté par Ralebol le

    Lu dans la presse de mercredi, ce monsieur refuse que la Suisse ouvre une ambassade en erytrée, pour que l’on puisse enfin voir ce qui se passe réellement dans ce pays. Fort heureusement, le National a accepté, à une très forte majorité, cette motion de l’UDC. Espérons que le Conseil des Etats suive. Quand à son départ, on ne peut que s’en réjouir. Mais qui va le remplacer? Un autre pro-europe? Ou enfin quelqu’un qui respecte les décisions du souverain.

  16. Posté par LAMBERT le

    Très très bien cet article. Merci beaucoup M. Montabert. Je tiens à signaler que Berne a mis en ligne sur le site ch.ch/démocratie, toutes les réponses aux questions que vous pouvez vous poser sur le fonctionnement du gouvernement suisse. Signé la Chancellerie fédérale par G.L.

  17. Posté par Marie-France le

    Je pense que le dossier « Europe » n’avançait pas dans le sens qu’il voulait..Ah… ce peuple suisse qui n’en fait qu’à sa tête et empêche ses représentants de faire ce que bon leur semble !!
    Ah.. s’il n’y avait pas le peuple comme ce serait plus facile de gouverner !

  18. Posté par benz le

    Tchao Didi Burkini on va pas te regretter

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