Prise de position de SwissGuns, à propos de l'Arrêté fédéral de désarmement général
SwissGuns a pris position aujourd'hui, 19 octobre 2017 sur le projet de modification de la loi fédérale sur les armes, pour répondre "pragmatiquement" aux Ukases de Bruxelles. Bien sûr, c'est un rejet total. Voici la lettre adressée aux membres du gouvernement et la prise de position de SwissGuns. Faites circuler !
Frank LeuteneggerChemin de la Compelenaz 161608 Oron-le-Châtel
Concerne : Mise en consultation de l'Arrêté fédéral portant approbation et mise en œuvre de l'échange de notes entre la Suisse et l'UE concernant la reprise de la directive (UE) 2017/853 modifiant la directive de l'UE sur les armes (directive 91/477/CEE).
Oron-le-Châtel, le 19 octobre 2017
Mesdames, Messieurs les conseillères et conseillers fédéraux,
SwissGuns a pris position sur l'Arrêté fédéral portant approbation et mise en œuvre de l'échange de notes entre la Suisse et l'UE concernant la reprise de la directive (UE) 2017/853 modifiant la directive de l'UE sur les armes (directive 91/477/CEE).
SwissGuns se bat depuis près de 20 ans pour la défense des droits des citoyens et citoyennes suisses de posséder librement leurs armes, comme l'affirme d'ailleurs la loi fédérale sur les armes dans son article 3 : "Le droit d'acquérir, de posséder et de porter des armes est garanti dans le cadre de la présente loi".
SwissGuns est suivi par plusieurs milliers de citoyennes et citoyens suisses qui partagent les valeurs exprimées sur le site internet www.swissguns.ch
Nous nous permettons de vous faire parvenir cette prise de position.
Veuillez agréer, Mesdames, Messieurs les conseillères et conseillers fédéraux, l'expression de notre très haute considération.
|
Prise de position de SwissGuns, à propos de l'Arrêté fédéral portant approbation et mise en œuvre de l'échange de notes entre la Suisse et l'UE concernant la reprise de la directive (UE) 2017/853 modifiant la directive de l'UE sur les armes (directive 91/477/CEE).
Comme proTELL et d'autres organisations de défense des droits des citoyennes et citoyens en matière de droit sur les armes, SwissGuns n'accepte aucune des modifications proposées par le projet.
Les points principaux qui motivent cette prise de position:
- l'article 5, qui rend la possession d'armes semi-automatiques aléatoire et dépendante de plusieurs conditions inadmissibles,
- l'enregistrement général et avec effet rétroactif, qui a été refusé tant par le peuple (février 2011) que par le parlement (septembre 2013),
- la mise sous tutelle de tous les tireurs, tout aussi inacceptable. Depuis quand une citoyenne ou un citoyen doit-il "prouver" qu'il est actif, pour que son droit soit reconnu ? Les conditions faites aux collectionneurs sont de la même veine.
Tous les autres points pourraient être critiqués, mais ces trois points à eux seuls justifient un refus total du projet.
SwissGuns recommandera donc aux citoyennes et citoyens suisses de refuser de se laisser asservir par l'Union européenne et de s'engager pour le référendum, si cet arrêté devait être adopté par le parlement.
|
Il me semble que la possession et le port d’armes doit relever des cantons (ou des communes).
Qu’une personne possédant des armes doit se déclarer comme telle.
Que les catégories d’armes accessibles aux forces de l’ordre doivent être accessibles aux citoyens dans les mêmes conditions.
Que le droit de s’y former doit être garanti.
Qu’un individu capable ne peut être privé de ses droits que par décision de justice avec jury populaire.
Soutien total à nos homologues suisses il n’y a pas de compromis acceptable ou possible. Nous l’avons appris et compris en belgique ce que les anti arme veulent c’est la pleine prohibition les renoncements même minimes posent les jalons de cette pleine spoliation.