A peine sorti de prison, le frère d’Adama Traoré en garde à vue pour l’incendie d’un bus

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Yacouba Traoré, qui venait de sortir de prison, a été interpellé le 14 novembre par les gendarmes du Val-d'Oise ainsi que trois autres personnes, dans le cadre d'une information judiciaire ouverte pour «destruction par moyen dangereux», selon une source proche de l'enquête citée par l'AFP, confirmant une information du Parisien. Cinq personnes ont déjà été mises en examen dans le cadre de cette affaire – l'incendie d'un bus à Beaumont-sur-Oise – dont quatre sont derrière les barreaux, selon cette source. Contacté par l'AFP, le parquet de Pontoise n'a pas donné suite. 

Les faits remontent au 23 novembre 2016. Ce soir-là, deux autres frères d'Adama Traoré, Bagui et Youssouf, ont été placés en détention provisoire par le tribunal de Pontoise, dans l'attente de leur procès pour des violences contre des forces de l'ordre en marge du conseil municipal de Beaumont-sur-Oise.

La famille Traoré et ses soutiens, venus nombreux à l'audience, s'indignent de ce qu'ils considèrent comme un «acharnement» de la part de la justice mais quittent le tribunal dans le calme. 

Vers 22h30, un chauffeur de la compagnie Keolis arrête son bus au pied des immeubles de Boyenval, le quartier de Beaumont-sur-Oise où vit la famille Traoré, quand deux jeunes montent à bord, bientôt rejoints par une dizaine d'autres, dont certains portent des cagoules.

Le chauffeur est molesté et éjecté de son bus, qui prend feu, ainsi que d'autres voitures garées à proximité. Transporté à l'hôpital après avoir réussi à s'enfuir, le conducteur, âgé de 55 ans, n'a été que légèrement blessé mais reste «très éprouvé psychologiquement», selon la source proche de l'enquête.

Âgé d'une vingtaine d'années, Yacouba Traoré avait été condamné en mars à 18 mois de prison ferme pour avoir tendu un guet-apens à un ancien codétenu d'Adama le mois précédant. Il a été libéré en octobre. 

Par ailleurs, il sera jugé en avril pour des violences présumées contre des gendarmes, le 19 juillet 2016, le soir du décès de son frère, qui avait entraîné plusieurs nuits d'émeute dans cette bourgade tranquille de la grande banlieue parisienne.

Lire aussi : Adama : l'avocat d'un des gendarmes s'exprime enfin, confirmant leur version «à 100%»

 

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3 commentaires

  1. Posté par poulbot le

    Il y a bien longtemps les pouvoirs publique auraient du expulsé cette famille ainsi que tout ceux qui la soutiennent .

  2. Posté par fred le

    je me souviens du témoignage de la soeur qui disait que les gendarmes s’acharnait sur adama.
    combien nous coute cette famille ???

  3. Posté par Schwander Dominique le

    Les Français, comme tous les angéliques, récoltent ce qu’ils méritent. Ils auraient du l’expulser et le renvoyer chez les siens en Afrique.

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