Face au harcèlement, la Suède inaugurera son premier festival réservé aux femmes

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A la fin de l'été 2018 se tiendra en Suède un festival de musique interdit aux hommes. Dans un contexte de dénonciation des violences sexuelles, l'organisatrice de Statement a choisi la journée internationale de l'homme pour annoncer cet événement.

La comique suédoise Emma Knyckare avait lancé l'idée cet été en réaction aux affaires de violences sexuelles dans les concerts : organiser un festival de musique sans hommes. Elle a lancé un appel aux dons qui a connu un franc succès et a annoncé le 19 novembre, lors de la journée internationale de l'homme, que le «Statement festival», le premier festival «man-free» (sans hommes) aurait lieu à la fin de l'été 2018. Les tickets seront mis en vente début décembre.

Aucun homme ? Pas tout à fait...

Le festival ne sera toutefois pas tout à fait exempt de quelques représentants de la gent masculine : les personnes trans ou «non-binaires» (estimant ne pouvoir s'identifier en tant qu'homme ou femme) seront également admises.

Au cours de l'été 2017, le festival Bravalla avait dû être annulé en raison de violences sexuelles et d'accusations de viols. La comique avait alors déclaré qu'il y avait une solution radicale pour contrer ce problème : «Un festival super cool, où seules les personnes non-masculines seraient les bienvenues», avait-elle proposé.

Son idée a rencontré un grand succès et les soutiens ont afflué. Le Statement festival sera donc organisé du 31 août au 1er septembre 2018 à Göteborg. Les premiers défis que devront relever les organisatrices du festival seront les suivants : comment empêcher aux hommes d'entrer ? Comment discerner les hommes non-binaires et aux hommes trans et leur permettre, à eux, d'entrer ?

C'est un point sur lequel les organisatrices ne veulent pas transiger, car elles estiment que ces personnes «sont exposées à de la violence, à de la haine et à des menaces fondées sur des normes inhérentes à la société.»

Une vague de violences sexuelles en Suède en 2017

Les organisatrices se veulent néanmoins réalistes et reconnaissent que le festival ne réglera pas tout : «Nous ne prétendons pas que que le Statement festival est la solution à tous les problèmes de violences sexuelles, c'est seulement une réaction à tout cela.» Une déclaration sur le site internet de l'événement précise que les équipes du festival espèrent que l'événement sera unique et «plus nécessaire» à l'avenir.

La Suède a dû faire face à une vague sans précédent de violences sexuelles au cours de l'été 2017. Lors du festival de la ville d'Emmaboda, quatre adolescentes ont été violées et 11 autres ont porté plainte pour violences sexuelles, entraînant l'annulation du Festival Bravalla.

Source

9 commentaires

  1. Posté par G. Guichard le

    Ce grand embrouillaminis, c’est qu’on ne sait pas assez pas que derrière les bobos, les 68tards et autres amis du bonheur depuis 1945, on trouve la vraie réalité de ces derniers: les harceleurs, les vendeurs de drogue, les…, etc. Les bobos et autres c’est l’interface présentable

  2. Posté par BUTTERWORTH le

    inutile pleins de travelos barbus se promenant en robe

  3. Posté par Bussy le

    Séparer les femmes des hommes, ça se fait déjà dans certains lieux !
    En fait, ces dames nous préparent gentiment à les accepter en burqa, ces féministes dhimmies en rêve, et effectivement ça refroidira complètement les hommes !

  4. Posté par Damien Francois le

    C’est immonde… car c’est comme ça que ces crapules font glisser les viols perpétrés à 99,9 % par des craseeux vers « tous les hommes sont des violeurs ». Je le répète, let the show begin, j’en ai marre et j’ai hâte de moe servir de mon 12/70! La Suède mérite pareil que l’Allahmagne: le napalm…

  5. Posté par aldo le

    Ça sent les hormones!. Comment ne pas supputer qu’une féministe digne… puisse être autre chose qu’une femelle à l’affut d’une autre femelle, prête au viol dans la plus parfaite tradition attribuée exclusivement aux mâles ? Entre-femmes, voilà donc un alibi béton, qui viendra encore fournir quelques oies blanches perverties par l’orientation systématique des médias en mains quasi-exclusives de perverses qui colportent leur propagande. Ce sont des mantes religieuses dont on peut déceler le comportement avec un minimum d’intelligence. Mais la propagande insidieuse de ces racistes anti-hommes paie toujours. Les chemins tortueux qui bercent l’idiote utile d’une mélodie d’apparence neutre sont comme ceux de l’Enfer: pavés de bonnes intentions.

  6. Posté par Christian Hofer le

    Je croyais qu’il n’y avait aucune différence entre les hommes et les femmes, que celles-ci valaient un homme dans tous les cas de figure selon les féministes?

    Pourquoi doivent-elles être protégées alors?

  7. Posté par hausmann. conrad le

    Elles sont sexistes, car elles refusent les Transgenres.

  8. Posté par Sergio le

    Décidément, ce pays est d’un avant-gardisme à vous couper les…le souffle.

  9. Posté par Damien Francois le

    Quel progrès! Merci les progressistes!
    1) la séparation hommes-femmes, comme dans l’islam. Mais pas LGBT-correct, car qui du « genre qui ne sait pas »? (en fait, bien fait pour leur gueule)
    2) lesbiennes entre elles.

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