Si un peu partout en Europe l’on qualifie la vraie droite de populiste, le qualificatif qui conviendrait le mieux à Angela Merkel est celui de démagogue. Car c’est bien par démagogie, pour que les médias fassent son apologie, qu’elle a sacrifié les intérêts de son peuple en ouvrant en grand les vannes de l’immigration illégale en août 2015. La redéfinition du mariage dans la dernière ligne droite de la campagne électorale de cette année, pour permettre le « mariage » et l’adoption d’enfants par les homosexuels, alors qu’elle s’était toujours déclarée contre auparavant, a été la quintessence de sa démagogie et de son manque total de valeurs et de convictions. Mais cela n’a pas payé dans les urnes. Au contraire, cela a fait perdre à son parti CDU et à son allié bavarois CSU, qui passaient autrefois pour être chrétien-démocrates et conservateurs, l’aile droite de leur électorat au profit du parti national-conservateur AfD.
Les sociaux-démocrates du SPD, humiliés par leur résultat encore plus catastrophique que celui de la CDU-CSU, ne veulent pas reconduire la grande coalition après une campagne électorale qui n’a fait que confirmer aux yeux de tous que rien ne distingue plus réellement le centre droit du centre gauche. Seule solution pour Merkel après les élections du 24 septembre : s’allier aux libéraux du FDP et aux Verts. Les trois partis s’étaient donnés jusqu’à dimanche soir pour voir si une telle coalition était envisageable malgré les divergences importantes, notamment en ce qui concerne l’immigration.
Dans ce domaine, la CDU-CSU veut désormais limiter les dégâts pour freiner la montée de l’AfD, tandis que les Verts, dirigés par l’Allemand d’origine turque Cem Özdemir, veulent toujours plus d’immigrants. Le FDP voudrait quant à lui accélérer les expulsions des déboutés du droit d’asile et reproche à la CDU-CSU le manque de sérieux des contrôles concernant les immigrants. Comme pour donner du poids à ce reproche au moment où tout se décidait, plusieurs médias allemands ont informé la semaine dernière de la fuite en Grèce, par un vol régulier, d’un immigrant syrien faisant l’objet d’une enquête antiterroriste et auquel il avait été mis un bracelet électronique censé permettre de contrôler ses allées et venues.
De toutes les décisions démagogiques de Mutti Merkel, c’est donc bien celle d’ouvrir, sans consulter ses partenaires européens, les frontières aux clandestins et l’énorme appel d’air qui s’est ensuivi qui, après avoir pesé sur le résultat électoral de son parti, a fait capoter les négociations en vue d’une coalition « Jamaïque » (du nom des couleurs symbolisant les trois partis impliqués, qui sont les mêmes que celles du drapeau jamaïcain).
Dimanche soir, Christian Lindner, le chef du FDP, claquait la porte des négociations, affirmant qu’il valait mieux ne pas gouverner que mal gouverner. Trois solutions se présentent désormais : la grande coalition dont le SPD ne veut plus, un gouvernement minoritaire soutenu par la CDU-CSU et les Verts (mais quid de la question migratoire ?), ou bien de nouvelles élections, ce dont l’establishment ne veut pas, d’autant que les sondages donnent la CDU et le SPD en baisse et l’AfD en hausse.
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Il me semble que le joli titre de « Mutti » est totalement usurpé. Merkel est plutôt une ogresse qui livre ses enfants à la racaille planétaire. Puisse-t-elle enfin débarrasser le plancher, mais le mal est fait, malheureusement.
Que l’agent de la RDA dégage , elle a suffisamment pourri l’Europe avec ses diktats .
Esperons un bon debarras, mais cette vipere a plus d’un tour dans son sac, elle va tout faire pour s’accrocher comme la parasite qu’elle est, afin de poursuivre son job de destruction du peuple allemand, ne crions pas victoire, on connait nos ennemis…