Droit du sol, l’ultime but

Céline Amaudruz
Conseillère nationale UDC
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A force de persévérance, n'importe qui peut parvenir à déplacer une montagne. A l'évidence, le Parti socialiste a fait sien cet adage chinois au sujet du bradage du passeport suisse. Les camarades reviennent avec un texte visant à octroyer la nationalité suisse à toute personne dont parents et grands-parents pourraient attester de liens avec notre pays.

Sous le titre séducteur "La Suisse doit reconnaitre ses enfants", c'est bien une nouvelle étape en vue du droit du sol tant voulu par la gauche qui nous est proposée. Le texte prévoit la naturalisation facilitée des étrangers de la 3ème génération, à savoir les requérants dont grands-parents et parents peuvent justifier des liens étroits avec notre pays. Comme l'a relevé la conseillère nationale vaudoise Ada Marra, à l'origine du texte, à la tribune du Conseil national le 27 septembre dernier : "Le vrai changement de cette loi, c'est que celui qui demande la naturalisation ne doit plus prouver qu'il est intégré, puisqu'il est considéré comme intégré de facto. En cas de doute, les communes peuvent intervenir par voie de recours".

L'intégration ne serait plus une condition
Exemple pratique, les élèves de Therwil  (BL) qui refusent de serrer la main de leurs enseignantes ont un père établi en Suisse. L'intéressé prêche au sein de la mosquée du Roi Faysal à Bâle, établissement visité par la police à l'heure même où Ada Marra s'exprimait à Berne. Eduqués par pareil personnage, les jeunes gens auront un jour eux-mêmes des enfants qui seront dits de la 3ème génération. On postulera dès lors qu'ils sont intégrés, ce qui leur vaudra le passeport suisse.

Oui, avec cette nouveauté, l'intégration n'est plus une condition préalable mais un présupposé qui n'a pas à être remis en cause.

Perte de nos valeurs
Depuis fort longtemps, la gauche milite pour faire de la naturalisation un simple acte administratif en supprimant une à une les conditions à remplir pour obtenir le passeport suisse. Il s'agit ici d'une nouvelle étape qui s'attaque cette fois au principe d'intégration qui postule que pour être admis au sein de la communauté nationale, il faut y être intégré. C'est loin d'être le cas pour bon nombre de requérants qui défendent une vision de la société diamétralement opposée à notre propre conception du vivre ensemble. Revenons à l'auteure du texte qui évoquait en 2014 le soi-disant terrorisme religieux, ajoutant constater que les mouvements religieux sont des lieux d'intégration.

Soutenir le texte, c'est partager les valeurs d'une femme qui estime que le terrorisme religieux n'existe pas et que les mosquées salafistes sont des lieux d'intégration. Le djihad, la lapidation des femmes adultères, le massacre des homosexuels, des apostats, la burqa, la charia bientôt valeurs helvétiques ?

Non merci, Madame Marra.

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8 commentaires

  1. Posté par Chouette le

    Je partage totalement le point-de-vue de bigjames!

    D’autre-part, il est inadmissible que des représentants des électeurs, de tous partis, soient abstentionnistes au Parlement!

  2. Posté par Martin Leu le

    Oui, respect et admiration pour Céline Amaudruz, comme écrit bigjames !
    Mais combien seront ceux qui combattront puis rejetteront la proposition Mara (pas si marrante que ça), tellement généreuse en apparence…
    C’est vrai qu’on ne voit guère de différence au Conseil fédéral depuis que l’UDC y a conquis un 2e siège. Consensus, nous objecte-t-on!
    Alors, une fois de plus, clamons haut et fort que nos deux conseillers fédéraux UDC doivent absolument briser la «règle du conconsuce» et prendre clairement position contre les décisions du collège gouvernemental qui contribuent à affaiblir, et finalement détruire la Suisse ! Ainsi, ils ne nous donneront plus l’impression de juste brasser de l’air !

  3. Posté par Le Taz le

    Ces gauchistes sont des criminels, nous retrouvons ici la volonté cosmopolite du droit du sol car c’est la meilleure manière de tuer les cultures et les états nations ! Parler de néo-bolchévisme est plus que jamais le terme adéquat. Le nivellement par le bas, cela n’est pas de cette manière que les peuples se transcendent pour donner le meilleur d’eux-mêmes, cette approche ne conduit qu’à la médiocrité. Si nous poussons le raisonnement un peu plus loin, il faudrait que toutes les personnes bien portantes se fassent couper les deux jambes pour éviter de discriminer les culs-de-jattes ! Voilà l’absurdité de la doctrine égalitaire de l’international socialisme !!!

  4. Posté par Bussy le

    Marrant de constater que ces zélites tellement « ouvertes » sur le monde ne mettent apparemment jamais le nez hors de Suisse : la France qui connait le droit du sol ne va pas tarder à le supprimer ayant constaté qu’une partie de ses citoyens, toujours les mêmes d’ailleurs, n’ont rien de français et se permettent même de haïr la France et vouloir la détruire.

  5. Posté par Théodore J Berseth le

    La naturalisation DOIT RESTER UN ACTE VOLONTAIRE.
    La nouvelle loi (révisée le 20 juin 2014, mais qui n’est pas encore entrée en vigueur) prévoit que le requérant ayant résidé en Suisse pour les années comprises entre huit et dix-huit ans révolus comptent double dans le calcul des douze ans de résidence exigés pour la naturalisation. En plus, la durée minimale de séjour a été ramenée de douze à dix ans. La naturalisation des jeunes étrangers est donc déjà facilitée, c’est un fait. Elle l’est dans une très large mesure, car un étranger arrivé en Suisse à l’âge de 13 ans pourra bénéficier de la naturalisation facilitée dès sa majorité.
    La moitié environ des quelques deux millions d’étranger-ère-s vivant en Suisse satisfont aux exigences de la naturalisation. Le taux de naturalisation parmi les ressortissants d’Europe de l’Ouest est faible et les citoyens hautement qualifiés provenant de nations industrialisées extérieures à l’UE sont également peu enclins à demander la nationalité suisse, comme l’a constaté une étude d’Avenir Suisse il y a dix ans déjà.
    La demande de naturalisation EST et DOIT rester une démarche volontaire. Les jeunes étrangers qui souhaitent acquérir la nationalité suisse peuvent parfaitement déposer une demande auprès de leur commune de domicile comme ils peuvent le faire aujourd’hui déjà.

  6. Posté par Margo le

    Il n’y a plus de droit de sol qui prévaut. Nous pouvons constater les dramatiques conséquences de cette politique irresponsable EN France. Tant de faux français qui ne rêvent qu’à la perte, l’asservissement de la nation, qui en plus les entretient… car ils sont tous chômeurs ou dealeurs. Toute personne vivant en terres chrétiennes, doit accepter nos VALEURS, respecter notre CULTURE et faire preuve d’une INTEGRITE TOTALE. Sinon,,,, Via… il a 57 pays ou l’asservissement, l’endoctrinement au MAL est appliqué ! Mais pas chez nous !

  7. Posté par bigjames le

    J ai beaucoup de respect et d admiration pour vous, chère Madame Amaudruz, mais malheureusement, au plus haut niveau de l’état, les deux conseillers fédéraux UDC qui sont sensés nous représenter, brassent de l’air !!!
    On avance pas. On laisse faire. On se couche devant le PLRS.

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