Interdiction de manifester : si Poutine l’avait fait les médias hurleraient

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Ce sera la première loi votée sous la présidence d’Emmanuel Macron : la sixième prolongation de l’état d’urgence. Le texte gouvernemental doit être adopté selon une procédure accélérée avant le 15 juillet. À l’occasion de l’examen en commission des lois du Sénat, le gouvernement a déposé un amendement réintroduisant l’interdiction de séjour. Il a été adopté mercredi 28 juin.

Censurée le 9 juin par le Conseil constitutionnel, cette disposition donne aux préfets le pouvoir d’interdire à une personne de paraître dans « tout ou partie du département », si elle cherche à « entraver, de quelque manière que ce soit, l’action des pouvoirs publics ».

L’interdiction de séjour est dénoncée par ses détracteurs comme un détournement de l’état d’urgence. Assimilée à une interdiction de manifester, elle a essentiellement été déployée pendant le mouvement contre la loi travail, pour empêcher des militants soupçonnés de vouloir commettre des violences de rejoindre les cortèges. Il ne s’agissait donc pas de prévenir un risque d’attentat.

 

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3 commentaires

  1. Posté par Rémi Fassola le

    Certains préfèreraient avoir des manifestations sources d’attentats ! ? N’est-ce pas @piment et @taz ? La liberté des uns s’arrête où commence celle des autres. Seriez vous, inconscients où simplement idiots pour vouloir compromettre votre famille, au point de vouloir les emmener à l’abattoir ?

  2. Posté par Le Taz le

    Excellente référence piment vert. En fait, ce Macron c’est Lenine…

  3. Posté par Piment vert le

    « Vous saurez que les … ont pris le pouvoir lorsque les gouvernements instauront le l’état d’urgence. » W. G. Carr (1950)

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