Aide aux réfugiés en Suisse : témoignage

À propos de l’article :

Allemagne: Une famille de réfugiés afghans reçoit un appartement neuf de 140 mètres carrés

 

En Suisse romande, la situation est au moins aussi scandaleuse, et ceci depuis au moins 35 ans. Voici, comme exemple, l’expérience d’une professionnelle du social qui a été engagée au début des années 90 en Suisse romande par une œuvre d’entraide qui assistait les réfugiés statutaires. Cette personne a été chargée de faire une étude, permettant de comprendre pour quelles raisons les réfugiés statutaires ne travaillaient pas, lorsqu’ils avaient obtenu leur permis d’établissement, de type « B ».

Il y avait bien quelques réfugiés des pays de l’Est qui étaient devenu autonomes du social après l’obtention du permis « B »… et une personne qui étudiait.

Environ 30 % des réfugiés travaillaient vaillamment tant qu’ils avaient le permis provisoire, mais ils cessaient de travailler ainsi dès l’obtention du droit d’asile et du permis « B ».

Il est nécessaire d’expliquer le fonctionnement suisse de la prise en charge des réfugiés : dès l’obtention d’un permis d’établissement, les réfugiés ne sont plus assistés par les organisations cantonales « de l’asile »*, tel l’EVAM du canton de Vaud, mais par des œuvres d’entraide*.

A ce sujet, en cas de reconnaissance de l’islam comme religion officielle, les musulmans, via leurs propres œuvres d’entraide, assisteront directement leurs coreligionnaires. Politiquement, ce genre de processus donnera un poids politique certain aux musulmans en tant que tels.

L’étude a démontré qu’il n’y avait aucune mesure incitative pouvant les pousser à travailler. D’un part, les réfugiés logeaient dans des appartements que le pékin moyen ne pouvait pas s’offrir, avec des loyers de plus de 2500 CHF/mois**, ce qui était, au début des années 90, déjà des loyers élevés. Par exemple, une famille irakienne avec 4 enfants logeait à côté d’un hôtel de luxe au bord du lac avec un loyer de 3500 CHF/mois. Les parents projetaient de faire plus d’enfants, sans la moindre volonté d’aller travailler. L’épouse et le mari avaient suivi de nombreux cours de langue mais seul le mari se débrouillait en français. Madame était analphabète, Monsieur était maçon dans son pays d’origine. Il disait : « J’ai assez travaillé dans mon pays, c’était très dur et j’étais mal payé. À présent je mérite le repos, les Suisses n’ont qu’à travailler, et ils sont assez riches pour payer ».

Les conclusions de l’étude étaient les suivantes :

Tant que ces réfugiés sont logés dans des appartements qui ne leur permettent pas de devenir autonomes, ils ne voient aucun intérêt à aller travailler. Avec de tels loyers, alors qu’ils pouvaient espérer gagner au maximum Fr. 5000/mois, travailler ne leur donnait rien de plus que ce que l’assistance leur offrait déjà.

Pour inciter ces réfugiés à accepter de travailler, il aurait fallu les loger dans des appartements correspondants à leurs capacités de gain, voire les laisser se débrouiller sans la moindre aide. Dans la plupart des pays du monde, si une personne s’y réfugie, l’Etat ne se préoccupe pas de leur payer logement, entretien. Or, ne pas aider les réfugiés/migrants, les laisser se débrouiller sans que les normes sociales soient appliquées, est impensable car ce serait une violation grave du droit à l’égalité, de droits internationaux, de la Constitution suisse, etc. Il faudrait donc changer les lois et les normes sociales, ce qui est impossible actuellement aussi bien pour des raisons juridiques que par notre mentalité formatée qui nous "impose" de céder au diktat du politiquement correct. En effet, des règles impératives de l’assistance sociale établissent le nombre de pièces auxquelles les assistés ont droit (selon la taille de la famille), tout comme elles définissent à quoi ces assistés ont droit (minimum vital + le loyer + soins, + les prestations annexes, comme les vacances des enfants, etc.…).

Les conclusions de l’étude s’interrogeaient aussi sur l’exemple donné, par ces parents assistés oisifs, à leurs enfants.

Lorsque le directeur, de l’œuvre d’entraide ayant demandé cette enquête, a pris connaissance de cette étude, il a ordonné qu’elle ne soit jamais divulguée nulle part et a interdit à l’auteur d’en parler à qui que ce soit.

******

Ce qui n’avait pas encore pu être mis dans cette étude, c’est que certaines de ces personnes travaillaient au noir (assidument, même à des travaux pénibles, même en étant candidats à une rente AI).

Il a également été impossible de noter qu’une grande partie de ces réfugiés, qui n’étaient pas d’origine européenne, manifestaient un grand mépris et de l’hostilité envers la Suisse.

Morale de l’histoire, «  tout m’est dû », quoi que fasse le peuple, mis en esclavage. Les Suisses  bossent jusqu’à la retraite pour s’offrir une rente décente, pour pouvoir être indépendants financièrement parlant. Ces réfugiés statutaires pouvaient s’offrir immédiatement une vie de rentier, sans devoir se lever le matin : la « belle vie » que les autres n'obtiennent qu'après une vie de labeur.

En parlant de cela avec un Américain, avec un Hongrois, un Russe ou des étrangers dont les pays n’ont pas de pareils processus d’assistanat, une même question jaillissait : « Pourquoi le peuple suisse tolère-t-il cela, pourquoi ne se révolte-t-il pas ? »

Notre mentalité est tellement imbibée par des culpabilisations de toute nature que nous allons continuer à nous laisser abuser et piller jusqu’à ce que mort s’ensuive. Ce sera la mort de l'AVS et de tout le système de sécurité sociale suisse, conçu pour un peuple travailleur n'ayant recours à des aides sociales qu'en ultime recours (bien sûr il y a toujours eu quelques abus, mais peu nombreux... encore actuellement, la moitié des Suisses pauvres ne demandent même pas les aides auxquelles ils auraient droit).

 

* https://www.osar.ch/assets/asylrecht/asylverfahren/hwv/linkliste-hwv-f.pdf

https://www.osar.ch/aider-les-personnes-refugiees/suisse-romande.html

https://www.ge.ch/dgas/prestations-politique-cantonale-asile.asp

http://www.ne.ch/autorites/DEAS/SMIG/asile/Pages/accueil.aspx

https://www.ajam.ch/

http://www.fr.ch/sasoc/fr/pub/asile.htm

etc.

** Beaucoup d’assistés occupent des appartements subventionnés dont les loyers ont l’air modeste parce que les contribuables subventionnent, qu’ils le veuillent ou non, la partie cachée (HLM, HBM, HM).

13 commentaires

  1. Posté par Nadia le

    Ils ont droit à tout alors que moi je suis Suisse et je n’ose même pas demander de l’aide et même si je demandais je suis pas sûr qu’on m’aidera alors que j’en ai vraiment besoin. Depuis le 15 février je n’ai même plus de quoi manger sans exagérer mon compte est à 00CHF. Où va le pays ?!

  2. Posté par Jean-Francois Morf le

    Tout ça à cause des juges étrangers des droits de l’homme et de leurs lois stupides prônant la préférence des étrangers et le mépris des contribuables. Ils vous traitent de racistes si vous êtes pas islamo-gauchistes. Vivement une initiative populaire pour annuler toutes les lois stupide d’origine étrangère!

  3. Posté par rikiki le

    @bigjames. Bien vu, je confirme !

  4. Posté par bigjames le

    Pour ma part, je crains que nous soyons foutus.
    Dans mon entourage, famille incluse, la plupart des gens se plaignent. Pas de boulot, l’insécurité, les primes maladies, les impôts, les taxes, les loyers, et j’en passe.
    Les blocs de béton pour « protéger » les marchés de Noël, les femmes auxquelles on ne peut bientôt plus faire un compliment, les routes surchargées, les transports en commun hors de prix, etc, etc.
    A tous ces gens, quand je leurs demande pour qui ils votent, leurs réponses est 9 fois sur dix :
    Surtout pas pour l’UDC !!!
    Les suisses romands sont irrécupérables.

  5. Posté par cazuzo le

    Tout est scandaleux dans ce processus, l’accueil et la mise à poil pour un Suisse au social et la reprise du boulot après une réorientation prof. comme aide-soignants formés en masse et payé 21.50 chf/h pour s’occuper de nos aînés et si tu prends pas le job l’intarissable source de main-d’œuvre qui vient de l’autre côté est là. Et on a bien capté la position de la Simone Sommaruga sur la préférence nationale pour l’emploi, bande de lâches de vendus d’incapables! Soyez maudits, un jour vous rendrez des comptes.

  6. Posté par Fanfouet le

    Il ne faut jamais oublier que pour les assistants sociaux, généreux pourvoyeurs de prébendes, subsides et aides diverses, il est très flatteur pour leur égo de distribuer ainsi de l’argent qu’ils n’ont pas eu à gagner ni même à se préoccuper de sa provenance. Ils ont tous le sentiment de faire le Bien, d’aider leur Prochain et d’assurer leur place au Paradis des Bienfaiteurs de l’humanité (pas le journal…) ! Le problème est là ! Comment leur faire admettre que leur générosité est parfois malplacée, injustifiée ou pire indue, alors qu’ils se sentent dans la peau d’un père omnipotent et SI généreux… Il faudrait introduire une métrique, avec des buts à atteindre dans un laps de temps déterminé (apprentissage de la langue, emploi, puis autonomie progressive) dont l’assistant serait responsable (à lui de faire pression sur ses petits protégés…) et le forçant à diminuer ses subventions en cas de but non atteint.

  7. Posté par Antoine le

    Nous, Suisses n’avons le droit qu’à payer des impôts (donc bosser) et à nous taire !
    Il y a de la misères chez d’honnêtes citoyens/nnes, mais qui sont pauvres dans un pays riche.
    Les aides sociales ne sont que pour les  »autres », ceci sans compter. C’est facile de dépenser l’argent du con-tribuable !
    Cette politique DOIT changer !
    90-95% des migrants/immigrés déboutés et jamais expulsés ! C’est un scandale, il faut pratiquer la remigration !
    Les allocs et autres ne doivent plus se faire en argent comptant, mais en bons à faire valoir.
    Il y en a marre de constater que ces migrants/immigrés nous narguent lorsqu’on va travailler; ils boivent tranquillement leur café et fument des cigarettes que NOUS leur payons par NOS impôts !
    Cela a assez duré ! On divise le budget du social par 10 ou par 20 ! De suite !

  8. Posté par RealrecognizeReal le

    @Bussy
    Ceux qui se révolteront lorsque les caisses seront vides ne seront pas les suisses comme vous et moi (vu que que nous ne sommes pas addict au social) mais les incrustes des pays du tiers-monde (balkan compris). Il y a déjà eu des cas où des assistés se pointaient au social avec une arme.

    Il faut que l’armée suisse fasse un coup d’état et prenne temporairement le pouvoir. Car le changement ne sera jamais appliquer par nos traitres de politiciens même si le peuple se réveille (un jour=?) et vote dans ce sens.

  9. Posté par philippe le

    Les suisses modestes qui perçoivent ont juste le subside de la caisse maladie , et une toute petite rente n’ont droit à rien et doivent se contenter du minimum , Au service social, on leur dit vous avez droit rien. Ces gens qui abusent devraient être expulsés.

  10. Posté par Olivier le

    Super! Un petit accident de parcours dans la vie et on se retrouve dans une merde noire! et a quoi j’ai droit comme aide moi? Rien au contraire on vous enfonce la tete sous l’eau toujours un peux plus! Ca me dégoute, en bon citoyen j’ai servie sous les drapeaux, une bonne trentaine de fois par année je risque ma peau comme pompier volotaire, jamais 1 probleme avec la justice. Et voilà le resultat tout ca pour aider des gens qui crache sur notre drapeau! Genial!!! Mais c’est pas pour autant que j’arreterai de me battre pour sauvgarder un minimum d’honneur et de fierté!!!!!!

  11. Posté par Bussy le

    Pour les étrangers, les allocations sociales devraient être versées en fonction des années travaillées en Suisse, rien avant d’avoir bossé au moins dix ans, dix ans donnant doit au minimum.
    Pour les réfugiés, les vrais pas les migrants économiques, des bons pour de la nourriture et logement dans des centres, en attendant que la situation de leur pays s’améliore et qu’ils y retournent pour le reconstruire.
    Le peuple va se révolter quand les caisses seront vides, ça arrive à grands pas, mais jusque-là, l’industrie de l’asile va continuer à tourner à plein régime et pomper un maximum de fric à ses esclaves !

  12. Posté par Yolande.C.H. le

    C’est complètement irresponsable d’offrir à ces gens un standing de vie qu’ils ne pourront, pour la majorité d’entre eux, jamais se payer. Pourquoi toujours prendre comme référence le niveau de vie suisse moyen pour des personnes sans emploi et non pas celui bien inférieur de tant de suisses bien qu’ils travaillent ?

  13. Posté par rikiki le

    Il y a longtemps que je pense que le 90% des œuvres de l’entraide et les services sociaux vilipendent l’argent (des autres). Le directeur qui ne voulait pas divulguer l’étude, c’est plus que normal. Il doit se faire un bon salaire, recevrait moins de dons et mettrait sa fonction en péril par la divulgation de cette étude au peuple. Pour les services sociaux, le problème est le même. Le directeur ne risque pas sa place mais il demandera une secrétaire en plus, fera plus des notes de frais plus conséquentes et gonflera un maximum son budget de fonctionnement. Et tout cela pour jouer au Père Noël toute l’année sans ouvrir les yeux sur ce qui est dépensé.
    Rappel: 70% au social sont étrangers dans la commune de Nidau, ce qui confirme…!

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