Scolarisation : les autres avant les nôtres, cela suffit !

UDC-Genève, 5 janvier 2018

Pour le Conseil d’Etat, les élèves domiciliés hors canton ne devraient être acceptés que dans les limites des places disponibles. L’UDC dénonce une discrimination inacceptable à l’égard de nos concitoyens alors que les enfants de clandestins sont scolarisés gracieusement et sans difficultés dans nos écoles publiques.

Une motion invitant le Conseil d’Etat à ne pas exclure les élèves genevois et confédérés domiciliés hors canton de nos écoles est déposée ce jour par le député et candidat au Conseil d’Etat Stéphane Florey.

 

La possibilité d’exclure de l’école obligatoire les enfants suisses domiciliés hors du canton consterne leurs parents qui paient leurs impôts à Genève et qui participent ainsi au financement de nos écoles contrairement aux sans-papiers qui n’en paient pas et qui font gonfler les effectifs de manière à péjorer notre système scolaire. Les Suisses vivant en France voisine refusent d’être traités comme des citoyens de seconde classe et que leurs enfants soient privés d’accès à l’école publique genevoise pour une modeste économie de 3,4 millions sur les 1,2 milliards que coûte la politique publique « Formation ».

 

Les élèves suisses résidant en France voisine n’ont fait qu’accompagner leurs parents chassés par la hausse vertigineuse des prix du logement, imputable à la croissance démographique démesurée que connaît notre canton. La majorité de ces personnes contraintes de se domicilier hors du canton conservent des liens sociaux, culturels et affectifs avec Genève. Malgré un domicile physique en France voisine, ces personnes ont gardé le centre de leurs intérêts vitaux à Genève, là où elles disposent des attaches économiques et personnelles les plus fortes. L’UDC reste le seul parti qui défend les intérêts de ses concitoyens qu’ils demeurent en Suisse ou à l’étranger. A ce propos, les Suisses de l’étranger constateront que l’UDC est la seule formation politique à se préoccuper de leurs intérêts y compris en matière d’éducation.

 

Pour tous renseignements :

Stéphane Florey, député et candidat au Conseil d’Etat, 079 / 471 44 85

Marc Fuhrmann, président et conseiller municipal, 079 / 370 19 47

3 commentaires

  1. Posté par pierre frankenhauser le

    Les autorités genevoises doivent remettre de l’ordre une bonne fois pour toutes et se montrer plus cohérentes. Si la démographie y est galopante, c’est entre autre parce que ce canton a laissé pendant très longtemps s’installer de nombreux étrangers aisés, et ce au détriment des autochtones genevois qui ne trouvaient ensuite pas de quoi se loger dans leur propre canton. Par effet de domino, les Genevois qui ne s’installaient pas en France voisine sont venu habiter sur la Côte vaudoise, prenant ainsi le logement de certains Vaudois. Si on poursuit ce mécanisme, plusieurs milliers de Vaudois vont habiter chaque année dans les cantons de Fribourg et du Valais. Bref, cela devient franchement le bordel. On se retrouve ainsi avec des dizaines de milliers de Romands un peu « déracinés » de force, devant faire quotidiennement une sorte de grand écart entre leur canton de cœur (travail) et celui d’adoption (maison). C’est complètement aberrant.

    En revanche, en ce qui concerne les impôts, en Suisse les impôts sont perçus sur le lieu d’habitation. Donc si ces Genevois sont domiciliés en France (en résidence principale, puisqu’ils y habitent à l’année et 7j/7), comment cela se fait-il qu’ils soient encore taxés à Genève, et pas en France ? Par exemple, j’imagine qu’un couple de Vaudois qui s’installe à Monthey sera en principe taxé en Valais et que ses gosses seront scolarisés également en Valais. Lors de tout déménagement, chaque citoyen a l’obligation légale de s’annoncer auprès de son nouveau lieu de résidence, sinon c’est de la fraude fiscale. Ce qui me fait dire cela, c’est que je connais quelques faux résident genevois qui gardent leurs plaques immatriculées GE alors qu’ils habitent dans mon canton depuis plusieurs années, et qui reçoivent donc aussi leur courrier à Genève. Et comme ce ne sont pas des véhicules d’entreprise, c’est clairement de la triche vis-à-vis des contribuables vaudois qui paient certaines prestations (déneigement, hôpitaux, éclairage public, entretien des routes, taxe déchetterie, etc.) pour eux. Les bons comptes font les bons amis. C’est bien sûr aussi valable pour les anciens Vaudois qui garderaient leurs plaques VD. Il faut remettre de l’ordre dans tout ça. Je peux comprendre que des maires du Genevois français se plaignent de pertes fiscales. Sauf qu’en Suisse, l’obligation d’inscription au service des habitants est inscrite dans la loi.

  2. Posté par conrad.hausmann le

    C’est tout naturellement la politique socialiste : Les contribuables doivent payer non seulement pour le fonctionnement de l’Etat mais pour les assistés sociaux, les artistes, activités culturelles bidon, les migrants clandestins ou non et un nombre important de ceux qui ne paient pas la caisse-maladie…liste non exhausive. Et maintenant pour des élèves qui viennent de France voisine! IL FAUT DIRE STOP !

  3. Posté par My Suisse le

    Ces genevois savent pour qui voter dorénavant…….! Faute de quoi ils devront cesser leurs jérémiades!

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