Détenus islamo-terroristes : la colère des gardiens de prison

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Policiers et pompiers ne sont pas les seuls, loin de là, à en avoir assez d’être systématiquement pris pour cible sans être jamais soutenus par les autorités politiques du pays : après l’agression à coups de ciseaux et de couteau trafiqués de trois de leurs collègues jeudi dernier par le détenu islamiste Ganczarski, les gardiens de la prison de Vendin-le-Vieil, mais aussi d’autres centres pénitentiaires en France, ont en effet décidé de manifester leur ras-le-bol face à leurs conditions de travail qui n’ont cessé de se dégrader.

Prisons islamisées

Invités samedi matin par la Chancellerie afin d’évoquer l’agression de leurs collègues, les représentants syndicaux des agents pénitentiaires, estimant n’avoir été ni entendus ni écoutés, ont ainsi rapidement claqué la porte du cabinet du ministre de la Justice. Mieux : ils ont d’ores et déjà averti que si Nicole Belloubet se rendait ce mardi, comme elle l’a annoncé, à Vendin-le-Vieil, sa visite risquerait fort d’être perturbée…

C’est que les agents pénitentiaires, qui évoluent dans des prisons surpeuplées d’islamo-terroristes, sont non seulement contraints de supporter au jour le jour les caprices de ces gens, de subir leurs insultes, de satisfaire leurs exigences alimentaires et autres, mais vivent aussi en permanence sous la menace d’une agression comme celle qui s’est produite à Vendin-le-Vieil. Menace bientôt accrue avec l’arrivée prochaine dans cette prison de Salah Abdeslam, le dernier survivant des attentats du 13 novembre 2015.

Vers un blocage total de l’institution ?

A la suite de l’agression de leurs collègues, les syndicats, qui exigent le départ du directeur de la prison, attendaient de l’Etat et du gouvernement qu’ils prennent enfin des mesures fortes pour garantir leur sécurité et ne se dirigent pas vers un allégement des conditions de détention, comme cela a été le cas pour Christian Ganczarski avant son agression. Or, enrageait samedi Jean-François Forget, secrétaire général de l’Ufap-Unsa, « ils se contentent d’écouter, mais ne prennent aucune décision ».

Une colère qui est loin de se cantonner à la prison de Vendin-le-Viel. Ce week-end, en effet, les syndicats Ufap-Unsa Justice et la CGT pénitentiaire ont appelé à un « blocage total de l’institution » lundi, et certains agents pénitentiaires de la région lyonnaise se disaient prêts à répondre à l’appel par solidarité avec leurs collègues. Ainsi, expliquait Bruno Luchini, référent CGT pénitentiaire de la section de Lyon, « ce qui prime avant tout pour nous, ce n’est pas de demander plus de personnel, (…) mais c’est notre vie et celle de nos concitoyens. En France, il n’y aucun établissement dédié et on observe que, même si les détenus qui relèvent de l’intégrisme islamiste sont à l’écart dans un étage ou un bâtiment isolé, il suffit de crier par la fenêtre pour que la communication et le prosélytisme aillent bon train ».

Photo : Travailler, la peur au ventre.

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