Mendicité à Lausanne: la police ferme trop les yeux

Photo: Cenator, mars 2018

Des enfants roms traînent dans une rue lausannoise avec des parents qui font la manche. Les policiers laissent faire alors que le règlement l’interdit formellement.

Odeur d’urine, matelas posé au sol contre un mur sur lequel des Gitans devisent bruyamment, avec des mineurs qui y dorment, entourés de déchets. Face à eux, debout, une ou deux femmes roms tendent la main aux passants. Bienvenue au centre-ville de la capitale vaudoise, où cette scène s’est répétée ces dernières semaines, vers la place Bel-Air, par beau temps. Parfois, un enfant a lui-même quémandé de l’argent, créant un réel malaise auprès des quidams. Or le règlement général de police interdit ce type de situations. Pourtant les agents communaux en patrouille n’ont pas dénoncé cela aux autorités compétentes. […]

Porte-parole de la police lausannoise, Jean-Philippe Pittet rappelle qu’il est interdit de mendier en compagnie de mineurs ou d’inciter ceux-ci à le faire. «Si c’est le cas, les agents interviennent et dénoncent à la Commission de police ainsi qu’au Service de protection de la jeunesse. Mais ils ont cependant une marge d’évaluation de la situation. Si l’enfant n’accompagne pas directement la personne tenant un gobelet ou tendant la main, mais est avec d’autres adultes à une certaine distance, le cas ne sera pas dénoncé.»

Ligne rouge à ne pas franchir

Une situation qui a le don de déplaire au municipal de la Sécurité publique, Pierre-Antoine Hildbrand. «Un consensus avait été trouvé sur la ligne rouge à ne pas franchir […] il faut être intransigeant, et je le serai.» […]

Source : Le Matin

18 commentaires

  1. Posté par pépé le moko le

    Autre phénomène inquiétant la densification comme ils appellent pudiquement le bétonnage.
    On construit partout, et les petites immeubles désuets et charmants des années 40/50 sont irrémédiablement rasés ainsi que les jardinets attenants pour faire place a des monstres de béton et de verre aux loyers innaccessibles pour la classe ouvrière .
    On propose régulièrement des 3 pièces et demie a près du million, voire plus !

  2. Posté par pitte le

    bonjour, c’est un réseau de mendiants, et de la drogue, des leaders se règlent les affaires dans les bus. des mendiants arrêtent des passagers pr l’argent. Jusqu’où ils vont bien aller.

  3. Posté par RealrecognizeReal le

    Par contre pour vérifier les disques des zones bleues, la police a les yeux GRAND OUVERTS.

  4. Posté par Maurice le

    Lausanne, la vieille catin séropositive et malade de la syphilis, épave qui se pavane en guenilles: c’est cela l’image de la ville que l’on veut présenter aux vrais touristes de passage?

  5. Posté par Tommy le

    La police ferme les yeux?
    Non, elle ne fait qu’ appliquer les consignes venues d’ une Municipalité totalement assujettie au vivre-ensemble, quelles qu’en soient les conséquences à payer pour ceux et celles qui logent loin des appartements à digicode des décideurs.

    Ce landerneau d’ abdicateurs ne FERME PAS LES YEUX, NON, IL NE LES A JAMAIS OUVERTS.

    Comment tolérer la présence insistante de ces deux larves de la rue de Bourg, haranguant sans cesse les passants dans un sabir incompréhensible, alors que les offices du travail ne sont pas si éloignés?

    Et ce Pierrot Lunaire de David Payot ferait bien de se préoccuper AUSSI de l’avenir des gamins des garderies qu’il se contente de visiter.

  6. Posté par Matelot le

    Que dire de plus? Lausanne est engluée par la gauche et ses valeurs.
    Pour l’instant, c’est foutu. Il faut attendre les prochaines élections, boycotter cette ville-poubelle ou ne s’y rendre que quand il fait mauvais temps.

  7. Posté par JeanDa le

    @bonardo le 31 mars 2018 à 10h24 : « […] cela n`est pas la Suisse ,mais une poubelle non ? »
    Parfaitement, une ville-poubelle. Synonyme : Une ville de gôche.

  8. Posté par JeanDa le

    Pierre-Antoine Hildbrand. « […] il faut être intransigeant, et je le serai. […] »
    Pourquoi employer le futur ????
    Mais à mon avis, aucun espoir avec une municipalité largement majoritaire de gôôôche !
    C’est par là qu’il faut commencer, virer le plus vite possible les gôchistes de tous poils de nos exécutifs et législatifs. Pour cela, nous avons un outil adéquat : les élections et votations !
    Motiver nos connaissances et amis à aller voter et élire : TOUS À DROITE !

  9. Posté par Antoine le

    M. Hildbrand peut déclarer qu’il est intransigeant … cela ne changera rien à l’affaire. Il est minoritaire à la Muni de Lausanne. Lausanne ville crade et plein de clodos, dégeu …
    AGIR, il faut agir, pas parler et ni discourir ….

  10. Posté par bonardo le

    Lamentable ,pauvre pays ,cela n`est pas la Suisse ,mais une poubelle non ?

  11. Posté par Tommy le

    Cette place Bel-Air est une véritable infection.
    Entre marchands bronzés de drogues dures et tribus de roms.

    Désolé de décevoir les gauchistes des beaux quartiers, mais l’eau chaude et le savon ne sont pas un luxe, et leur emploi-ou absence- n’est pas imputable à la pauvreté, mais à une absence totale de civilisation et de respect pour soi et les autres.
    Que ces loques se contentent de croupir dans leurs déjections et de tendre le gobelet en carton démontre bien leur inaptitude totale et définitive à toute intégration dans notre conception de la vie en société.

    Et bien sûr, on n’en croise jamais à Chailly, aux Mousquines ou à Montchoisi , fiefs des vivreensemblistes…

  12. Posté par pierre frankenhauser le

    En plus de cesser de voter très majoritairement à gauche, les Lausannois devraient également avoir la force de caractère de ne plus donner un centime à cette racaille mafieuse qui joue sur notre sentiment de culpabilité. Tout comme ils devraient soutenir plus énergiquement les paumés qui tombent dans la drogue en amont, afin de chasser les dealers de la ville en cassant leur marché.

  13. Posté par Tristan le

    La culpabilité… il y a 30ans, les autorités privaient systématiquement ces familles de leurs gosses; maintenant elles n’osent plus agir (même quand le gosse est en danger). Pourtant, Berne a montré l’exemple en privilégiant des examens au cas par cas et en s’assurant que les enfants soient scolarisés (en Suisse ou en Roumanie), ce qui permet de leur retirer « toute valeur » marchande en les traitant comme des êtres humains, simplement.

  14. Posté par Loulou le

    Cette ville est un cloaque de mendiants clodos, la loi n’y est pas appliquée, les flics regardent et détournent le regard. Le laxisme gaucho dans toute sa splendeur.
    Fais un pet de travers avec tes gosses suisses et tu verras comme l’officinie gaucho SPJ se défoulera sur toi! Ce coin de pays me fait vomir, si j’avais 15 ans de moins je me tirerais.de toute manière ce n’est plus chez moi, mes gosses se sont eux la minorité dans leurs classes.

  15. Posté par Loulou le

    Mais n’est-ce pas une forme de maltraitance de garder un enfant toute la journée dans la rue et de le faire parfois mendier? «On peut le considérer ainsi selon nos propres références culturelles, qui sont différentes d’un pays à l’autre. […] »

    Oui, mais ce sont nos références culturelles et légales qui dominent ici, sans partage! Tartuffe!

  16. Posté par Alain le

    Dans une ville décadente comme Lausanne il ne faut s’étonner de rien !

  17. Posté par Jacques Beckie le

    Le SPJ préfère s’en prendre aux familles suisses de souches c’est plus facile et surtout moins dangereux pour eux…

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