Résumé de l’interview de Viktor Orban pour Vendredi Saint (30.3.2018) sur radio Kossuth

Orban défend la culture chrétienne, et la compare avec l’islam où la séparation entre culture et religion n’est pas possible. Que nous soyons croyants ou non, nous avons en commun notre civilisation chrétienne et nous nous sentons chez nous grâce à cela. Ceci est incompatible avec l’islam. Orban énumère nos valeurs chrétiennes. Notre mode de vie, notre conception de l’existence proviennent de nos origines chrétiennes.

Ceci est incompréhensible pour l’establishment européen pour deux raisons. (Ndlr : l’establishment européen est probablement conscient de cela, mais ne veut pas l’admettre publiquement car c’est contraire à la bienpensance multi-cul-cul du moment.)

D’une part, les politiciens de l’Union Européenne ne pensent qu’à être réélus, ils sont incapables (et n’ont pas envie) de voir à long terme, alors que la majorité blanche et chrétienne est en train de se réduire partout petit à petit et deviendra minoritaire sur son propre sol. Les sociétés ouvertes accueillent les migrants qui débarquent pour une vie meilleure et détruisent l’avenir des habitants de souche. L’invasion migratoire engage un processus à long terme, qui demande de regarder au-delà d’un cycle d’élection de 4 ans, car les effets ne s’en voient qu’à plus long terme, mais d’une manière irrémédiable et irréversible.

D’autre part, les dirigeants de l’Union Européenne vivent dans un monde à part et les employés de l’administration également. Ils vivent dans des endroits protégés, la migration ne les affecte pas. Ils ne fréquentent pas les no-go-zones, il n'y a pas de danger pour leurs familles, ils vivent dans un autre monde, dans un monde privilégié, et avec des revenus privilégiés.

La politique implique une responsabilité à long terme, mais ils ne sont pas préoccupés par de telles responsabilités.

Le peuple hongrois et les pays de l’Est pensent en terme d’histoire. Ils ont vécu des drames historiques, comme la Hongrie qui a vécu les guerres mondiales, le communisme, et a été démembrée. Le peuple hongrois est capable d’évaluer les décisions à long terme.

L’Ouest n’a pas vécu les drames de l’Est, voilà pourquoi il pense à court terme.

La Hongrie a également vécu l’expérience brutale de 2015 : l’invasion migratoire et les événements de Röszke et de la gare de l’Est. Ces images restent dans la tête des gens, le peuple se souvient de l’invasion, et souvient que nous avons répondu à cela en bâtissant des barrières.

Sans cela, Orban aurait, dit-il, une tâche bien plus ardue pour convaincre le peuple du danger qui lui pend au nez.

Dans les pays d’Europe occidentale, la question que l’on pose est : « Comment vivre avec les migrants ? » Pour nous, la question qui se pose est plus facile : « Voulons-nous vivre avec eux ? » Cela donne un sentiment d’être plus fort, car nous pouvons encore agir sur notre avenir et le décider.

Grâce aux « Soros leaks », les enregistrements « fuités » montrent clairement comment les officiers de Soros, qui sont rattachés à un réseau international, cherchent à influencer l’avenir du pays. Nous avons compris le mécanisme de leurs agissements. Soros finance ses activistes, qui sont insérés dans les ONG sur sol hongrois. Leur mission, c’est de trouver comment transformer l’Europe en terre d’accueil de migrants, afin que les valeurs chrétiennes qui ont bâti l’Europe cessent d’exister. Mais ils ont aussi d’autres angles d’attaque que nos valeurs chrétiennes. Libéraliser les drogues, rendre toute la société « ouverte », remplacer la famille traditionnelle par les multi-genres... Ceux qui veulent mettre en marche ces transformations s’infiltrent dans la gouvernance européenne à Bruxelles, exercent des pressions par divers biais sur les pays européens, ils noyautent tous les gouvernements, et transforment petit à petit le visage de l’Europe. Les officiers de Soros (son élite formée) cherchent à influencer la Hongrie, par le biais de 2000 « officiers », afin de mettre au pouvoir un gouvernement pro-Soros. Le service de contre-espionnage hongrois a pu empêcher que la Hongrie subisse cette transformation. Nous essayons de nous défendre contre les courants des sociétés d’influence de Soros.

En juin, les eurocrates de Bruxelles vont prendre une décision concernant les quotas de migrants obligatoires. Le Premier ministre bulgare coordonne le projet. Ce sont des projets erronés, et Orban a fait un contre-proposition, à savoir, plutôt se concentrer sur la défense de nos frontières au lieu de la distribution des migrants. En termes chiffrés, les distributions de quotas consisteraient en plus de 10'000 migrants dans l’immédiat, avec en plus les regroupements familiaux qui suivront, et près de 30'000 euros de dépenses par migrant, car nous aurions l’obligation de les entretenir.

La Hongrie a une ligne claire à déterminer concernant son avenir : il sera avec ou sans migrants.

La question la plus importante pour le futur de la Hongrie, c’est l’immigration.

À quoi bon le développement économique si les bénéfices seront utilisés par les migrants et non par les Hongrois ?

Ce sujet n’est pas abordé par l’opposition. En Occident, il y a une censure dans les médias et les gens n’ont pas accès aux véritables informations. Mais la décision appartient au peuple hongrois.

Le peuple hongrois va voter en fonction de l'avenir qu’il veut : une société ouverte à la migration ou la sauvegarde de son mode de vie. En Occident, on ne peut plus parler librement des problèmes de migration, ils sont sous censure nationale, même Internet est censuré: Le terrorisme, la destruction de la sécurité sont occultés. Le langage utilisé laisse le public dans le brouillard, les problèmes émanant de l’immigration, les violences contre les femmes et la population sont occultés.

[...]

Source: https://www.youtube.com/watch?v=QBc_tO0YDjs

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Cenator: Les éléments économiques évoqués par Modeste Schwartz (Pourquoi vouloir la tête de Viktor Orbán ?) sont réels, mais ils sont loin d’être les plus importants par rapport à l’invasion qui pend au nez des Européens. La Hongrie pourra-t-elle résister à long terme ? Tout dépend de l’ampleur de l’invasion qui veut prendre d’assaut l’Europe. Dans certains pays européens, il y aura une capitulation totale, dans d’autres, le peuple pourrait se révolter et vouloir reconquérir complètement son pays.

Comme la jeunesse hongroise est élevée dès le berceau dans un esprit patriotique, il me semble que la survie de la Hongrie est acquise pour ce siècle. De toute évidence, ce n'est pas le cas de la Suisse romande.

Actuellement les PECO (pays de l'Europe centrale et orientale) disposent, dans leurs supermarchés (Aldi, Lidl, etc.), de marchandises de moins bonne qualité qu’en Occident. Dans ces pays, les salaires sont le quart des salaires correspondants à l’Ouest. Mais ces pays émergent d’un état de pauvreté et d’endettement catastrophique. La fin du communisme a amené des crises financières durant des années et une baisse drastique de la population. C’est la première fois, depuis la deuxième élection d’Orban, que le pays commence à pouvoir respirer, à avoir la tête hors de l’eau.

L’exode en Occident des travailleurs formés, qu’ils soient ouvriers ou universitaires, est un facteur d’appauvrissement pour le pays, mais cela ne va pas durer au-delà de quelques années, car les guerres civiles et l’islamisation de l’Europe occidentale ramèneront au bercail les jeunes Hongrois (ainsi qu’une masse de retraités qui ont passé leur vie en Occident). Aujourd’hui même, nous apprenions qu’une députée suédoise s’est installée en Hongrie, fuyant l’insécurité de son pays. Les nouvelles similaires sont quotidiennes.

Ayant passé quelques jours en Hongrie il y a une semaine, ce qui nous a frappé le plus, c’est le fait que les gens parlent sans cesse des aspects économiques qui diffèrent entre l’Est et l’Ouest européen : pouvoir d’achat, salaires.
Le pays est encore plein d’anciens gauchistes abrutis qui répètent que le Fidesz est corrompu, que la mise en lumière des manigances de Soros n’est qu’un prétexte pour gagner les élections, qu’il n’y a pas de problème de migrants en Hongrie puisqu’ils ne veulent pas y rester à cause des salaires minables. Cependant, faute de mieux, ils vont voter Orban, si du moins ils vont voter. Chez ces fossiles du communisme, les idées anciennes ont la vie dure : un riche, c’est automatiquement un voleur, car la propriété, c’est le vol.
Les campagnes de la presse de gauche, et les affiches placardées dans tout le pays durant des mois proclamant « Orban-Fidesz voleur », ont fait des dégâts dans la tête de beaucoup.

La totalité des personnes rencontrées se plaignent de l’état catastrophique du système de santé, de la grave pénurie de soignants (partis en masse à l’Ouest à cause des salaires), des temps d’attente pour se faire soigner. Peu de gens admettent, même du bout des lèvres, que les hôpitaux se modernisent partout.

Les gouvernements successifs depuis la chute du communisme n’ont pas pu passer d’un système d’assurance étatisé à un système d’assurance privée, car il est extrêmement difficile de garder les soins accessibles à tous, comme partout. La Hongrie a vécu une grave pénurie de médicaments avant la réélection d’Orban, il n’y avait plus d’insuline pour les diabétiques durant des semaines, etc. Actuellement, les cancéreux peuvent bénéficier des mêmes traitements qu’en Occident, mais malgré cela, le domaine de la santé reste sinistré.

Quant aux Occidentaux qui s’installent en Hongrie, les Hongrois ne les voient pas d’un très bon œil. Les Hollandais, les Allemands restent entre eux, les Autrichiens s’installent près de la frontière à cause du prix de l’immobilier. Les Hongrois craignent que tout cela fasse encore augmenter les prix. De plus, disposant de plus de moyens financiers, ces Occidentaux accaparent le peu de personnel soignant encore disponible en Hongrie.

4 commentaires

  1. Posté par Astérix le

    Orban le juste
    Orban le magnifique
    Orban le grand

  2. Posté par Aude le

    C’est tellement vrai. Les pays de l’Ouest européen n’ont pas vécu ce que l’Est a vécu. Eux savent, ils en retiennent les leçons.
    Orban a su parfaitement identifier les activités criminelles internationales de Soros et ses sbires.
    L’implication des ONG dans ce processus.
    Il le combat avec force et pragmatisme. Prévoir l’avenir est absolument absent des Gouvernants de l’Ouest européen. Comment peuvent-ils le faire? Confrontés qu’ils sont, chaque jour à la menace terroriste, au tracas journaliers de gestion des migrants, de l’insécurité rampante.
    Ils n’ont pas su donner, à la famille la place qu’elle méritait d’où la peur d’une gestion désastreuse des assurances sociales. Croyant stupidement que les nouveaux arrivants vont remédier au problème. Un pari tellement risqué qu’il mènera sans aucun doute à la faillite.
    Je retiens une phrase clé ( que je transpose à la Suisse)
    A QUOI BON LE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE SI LES BÉNÉFICES SERONT UTILISÉS PAR LES MIGRANTS, en SUISSE et ailleurs? (Dernières Statistiques
    De dépenses).
    Pourquoi encore voter pour des gens qui veulent nous mettre à sac, appauvrir encore les plus modestes de ce pays sous prétexte d’une humanité dévoyée au profit du mondialisme et ses Grands Prêtres satanistes qui eux s’en mettent plein les poches. Eux qui payent les migrants ONG comprises ( quel business) pour venir en Europe, assurent leur voyage et ont l’INFAME CULOT d’exiger leur entretien par les peuples européens.
    C’est eux et seulement eux, Banksters, multinationales, Grands Trusts qui ont saccagé l’Afrique et c’est encore eux qui demandent aux Européens d’entretenir leurs victimes!
    UNE ARROGANCE QUI DÉFIE LA RAISON.
    NON, STOP , soyons prévoyants à leur place et détrônons ces traitres.
    RÉSISTANCE.

  3. Posté par Jacques le

    Je viens de passer huit jours à Budapest et n’ai pratiquement pas vu d’immigrant. Orban est plus chrétien que le gaucho du Vatican…

  4. Posté par miranda le

    Merci de produire assez souvent des articles parlant de Mr ORBAN. C’est très récnfortant mais c’est un très bon outil de travail et de persuasion.
    Oui la Hongrie et les pays de l’Est son plus conscients de ce que pourrait leur réserver l’avenir, s’ils ne restent pas vigilants.
    Le combat (celui de la bonne information) dans les pays européens de L’OUEST reste entier parce que seulement 1/4 de la population a compris ce qui peut lui arriver, ce qui se joue réellement contre l’Europe de l’Ouest.
    Si cette Europe de l’Oues tdevait sombrer, elle pourrait nommer deux ennemis « les gauchistes ou faux gens de gauche » et les BOBOS ou bourgeois bohèmes que certains nomment :

    «  » » » » » la PROMOTION CANAPE » » » » » », parce que les gauchistes et les puissants peuvent s’asseoir dessus et trouver le confort nécessaire à leur dévoration.
    Un bobo vous dira toujours « mais je m’informe », je lis mes journaux « habituels », je vais dans mes librairies où j’achète mes bouquins qui m’informent sur la situation du monde.

    Quand vous lui dites à ce BOBO que ses librairies pratiquent aussi « le choix du politiquement correct et qu’il n’aura jamais par ces livres toutes les informations nécessaires », quand vous lui dites que SES journaux sont tous subventionnés par l’ETAT d’abord, et que les propriétaires sont des financiers, des hommes d’entreprises, des hommes d’affaires et divers mécènes BOBOS, le BOBO vous répond qu’il fait ce qu’il peut. Et qu’aller SUR INTERNET dans les journaux WEB « c’est fréquenter de la FAKE NEWS » alors qu’il n’y va jamais et qu’il ne peut donc pas le prouver. MAIS IL DIT CECI PARCE QUE SES MEDIAS ADOREES LE LUI DISENT.
    ALORS INFATIGABLEMENT, IL NOUS RESTE A LEUR « OFFRIR » UNE OU DES COPIES D’ARTICLES CAPABLES DE LES DESTABILISER ET DE LES FAIRE REFLECHIR ENSUITE………. SOIT DE LA MAIN A LA MAIN, SOIT DANS LEUR BOITE AUX LETTRES (incognito). Ce travail doit être quotidien, quotidien, quotidien. Arrêtons de faire les paresseux et de NOUS contenter des nouvelles, pour nous personnellement.

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