Accusations de violences contre la police vaudoise

Les accusations de violences policières et de délit de faciès se succèdent. Au cœur de la critique, la police de Lausanne.

Depuis quelque temps, un nouveau genre de graffiti est apparu à Lausanne. Derrière les quatre lettres noires «ACAB» se cache un message lapidaire: «All cops are bastards.» En français: Tous les flics sont des salauds.» Repéré en ville, l’un de ces tags s’accompagne d’un hommage à «Mike».

Mike Ben Peter est mort le 1er mars dernier au lendemain d’un contrôle de police qui s’est terminé par une interpellation musclée. Il avait 40 ans, une femme et des enfants. Il était aussi Nigérian, vivait dans un squat et vendait probablement de la drogue. Après qu’il a perdu connaissance, la police a retrouvé de la cocaïne sur lui et dans sa bouche. Est-ce pour cela qu’i est mort? Ou les agents sont-ils coupables d’avoir usé d’une force excessive? [...]

Ce n’est pas la première fois que des policiers vaudois font face à la double accusation de racisme et d’usage excessif de la force [...].

[Ndlr: en plus de Mike, 24 heures cite les cas de Lamine Fatty (interpellé par erreur à la place d’un homonyme; le décès pourrait  être dû à son épilepsie; l’extrême gauche parle d’assassinat), Hervé Mandundu (né en Suisse; des policiers ayant été appelés pour une querelle de voisinage, il se serait précipité sur eux avec un couteau, la police a tiré et l’a tué); Claudio (Lausannois d’origine capverdienne, interpellé pendant son jogging parce qu’on l’avait pris pour un dealer; il a porté plainte).

 

Mike vivait à la Blécherette, dans le sous-sol d’un immeuble occupé par une centaine de migrants africains, pour beaucoup illégaux. Dans cette communauté, plus connue sous le nom de Collectif  Jean Dutoit, les esprits sont chauffés à blanc et les témoignages d’abus policiers ne manquent pas, allant du profilage racial au passage à tabac. [...]

«Les policiers peuvent nous fouiller et nous demander de nous déshabiller dans la rue. Il n’y a pas de respect. [...]»

Analyste des pratiques policières, Frédéric Maillard se montre à la fois prudent et critique concernant le canton de Vaud [...]. Il relève que les affaires médiatiques de ces deux dernières années concernent des corps distincts: «Le lien, c’est que toutes ces polices sont formées au même endroit. [...]» L’expert a déjà plusieurs  fois alerté sur le cursus jugé trop militarisé de l’Académie de police de Savatan. [...] Des critiques se sont d’ailleurs élevées récemment à Genève contre l’institution («24 heures» du 11 avril 2018). [...]

La gauche de la gauche anime le débat politique

[...]

Délit de faciès sous la loupe

[...]

 

Article complet: 24 heures du 13.04.2018, pages 1, 2, 3.

 

Affiche sauvage à Lausanne à l'entrée du Zinema de Toplitsch (photo Cenator):

affiche-la-police-tue-2018

12 commentaires

  1. Posté par Tommy le

    A SD Vintage@
    J’ai mieux!
    ACAB = Association Conscience – Allah – Buclin.

  2. Posté par Heidi le

    Pardon, faute de frappe : « avait ».

  3. Posté par Heidi le

    Il en y avail une centaine – dont beaucoup illégaux – qui vivaient dans un sous-sol. Alors, pourquoi ne les avai-on pas renvoyés chez eux? Qu’apportent ces gens à notre pays? (À part la drogue, le crime, leurs familles nombreuses qui ne travaillent pas et coûtent chers à la Suisse). Ils se plaignent de violences policières – mais devraient en avoir l’habitude puisque la violence fait partie de leur culture, où les bagarres se règlent avec un couteau. Ils demandent du « respect », mais est-ce eux montrent du respect envers nous? Si le gars était un dealer qui n’y est plus, je n’ai qu’une chose à dire c’est: bon débarras et tant pis pour la désapprobation !

  4. Posté par Matelot le

    Ces « conscientisés » osent parler de « manque de respect ».
    J’ai du respect pour tout étrange quel qu’il soit ou quel que soit sa couleur si il s’intègre et montre du respect quand à notre pays, nos traditions et notre mode de vie.
    Ces salopards de dealers quand à eux, ne méritent qu’une expulsion à vie de notre territoire, vu qu’ils sont ils sont illégaux et trafiquants-vendeurs de drogue. Ils ne méritent en tout cas pas notre respect.

  5. Posté par UnOurs le

    « Luttons contre le profilage racial ».
    Ah bon, je croyais que les races n’existaient pas!
    On m’aurait menti?

  6. Posté par Tommy le

    Lorsque l’on recherche un dealer de drogues dures, faut-il alors contrôler les aînées avec leurs cornets Migros , pour ne pas heurter la sensibilité des disciples de ces demi- débiles de Conscience et Buclin ?

    Quasi TOUS les noirs sont soit au social, soit trafiquants de drogues, le cumul étant possible.
    C’est un fait.

  7. Posté par Yolande.C.H. le

    Sur le plan national, ceux veulent en découdre avec l’autorité ( l’Etat de droit et sa légitimité) utilisent les migrants ( les illégaux leur donnant plus d’occasions d’ailleurs) pour justifier leur exécration à toutes obligations. ce qui est absurde, puisque ces illégaux souhaitent précisément recevoir les bénéfices de cet état de droit !

    Sur les plan transnational, c’est l’usurpation du terme religion qui motive les attaques contre les états de droit.

    Par contre, ceux qui manifestent leur crainte de les voir disparaître tombent sous le coup de leurs propres législation, ce qui est un comble car les migrants d’autres cultures ne défendront pas la culture du pays d’accueil: ils tiennent trop à la leur.

  8. Posté par Carole le

    On ferait bien de répertorier les meurtres et agressions diverses contre les blancs, la liste commence à être longue et pas de tags dans les rues ni manifestations…

  9. Posté par SD-Vintage le

    AGAB : All Gauchistes Are Bastards.

  10. Posté par Loulou le

    L’Afrique est un continent plein d’Africains où le racisme et les violences contre les Africains n’existe pas. Bon voyage. Jamais je ne resterais dans un pays de non droit où le racisme d’état s’acharne sur moi. J’avoue ne pas comprendre. Il faut aider ces Africains à rentrer chez eux.

  11. Posté par SAINT-MARC Jean-Paul le

    Avec un peu plus de contrôle au faciès, peut être que des attentats auraient été évités !

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