Le point de vue d’Albert Rösti

Chers Membres, Sympathisants et Amis de l'UDC,

Ce qui m'a fait le plus plaisir: l'UDC a obtenu des succès importants lors des dernières élections exécutives. La réélection de Pierre Alain Schnegg au Conseil-exécutif du canton de Berne est incontestablement une belle victoire compte tenu des attaques massives menées contre lui parce qu'il a réussi à limiter l'aide sociale à ce qui est réellement nécessaire. Avec l'élection de Daniel Wyler au Conseil d'Etat obwaldien, l'UDC est pour la première fois représenté à l'exécutif de ce demi-canton. Enfin, l'élection d'André Ingold comme nouveau président de la ville de Dübendorf ouvre de nouveaux espoirs dans le canton de Zurich.
Ce qui m'a le plus énervé: non seulement la volonté du peuple, mais aussi les propositions des initiateurs ne sont plus prises au sérieux à la Berne fédérale. La Commission des institutions politiques du Conseil national en a donné un lamentable exemple lors de sa dernière séance. Selon les comptes rendus de la presse, la commission a juste consacré deux heures de discussion à l'initiative populaire pour l'autodétermination. Il s'agit pourtant d'un projet visant à modifier de manière fondamentale le rapport entre le droit suisse et le droit international. La majorité de la commission s'en est moquée éperdument en refusant d'ouvrir un vrai débat et d'auditionner des experts et, qui plus est, en enterrant toute idée de contreprojet. Ce comportement illustre parfaitement le mépris ressenti par de ces parlementaires pour la démocratie directe dont le droit d'initiative est un élément essentiel.L'attitude de la Commission des institutions politiques est conforme à la manière dont la majorité des parlementaires considèrent aujourd'hui les droits démocratiques et les souhaits de la population. Le quadruple assassin de Rupperswil n'est pas interné à vie bien que la majorité de la population ait soutenu l'initiative sur l'internement. Le casseur allemand condamné à Zurich n'est pas expulsé bien que la majorité du peuple ait accepté l'initiative pour le renvoi des étrangers criminels. La promesse de l'ancien président du PLR de veiller à une application sévère de cette initiative, promesse qui a contribué au rejet de l'initiative de mise en œuvre, n'était que du vent. Les professionnels de plus de 50 ans, bien formés et expérimentés, doivent de plus en plus craindre de perdre leur emploi alors que la majorité du peuple et des cantons a accepté l'initiative contre l'immigration de masse.Il est normal que des événements de ce genre provoquent de profondes frustrations. Les dernières élections cantonales et communales, dimanche dernier à Zurich et à Genève, ont clairement montré qu'en fait l'UDC ne perd pas des électeurs au profit d'autres partis, mais que nos propres électeurs sont en partie restés chez eux par résignation. Citons à titre d'exemple la ville d'Uster (ZH) où l'UDC avait encore récolté plus de 74 000 suffrages de parti en 2014 contre 57 000 cette année. La participation est tombée de 37 à 33 pour cent. La même observation a pu être faite dans le canton de Genève et, un peu plus tôt, dans le canton de Berne.Il faut que nous réussissions à faire comprendre à nos familles, paysans, petites et moyennes entreprises ainsi qu'aux employés et travailleurs que nous nous battons pour des emplois sûrs, des œuvres sociales financièrement supportables, des impôts et redevances modérés, une réduction de la bureaucratie et pour plus de liberté individuelle. Ce n'est pas nous qui dépensons l'argent des contribuables à pleines mains pour un congé de paternité payé par l'Etat ou encore pour une industrie sociale boulimique, comme le fait par exemple le PS qui protège les escrocs sociaux en s'opposant à l'engagement de détectives chargés de débusquer les abus.L'UDC a développé depuis longtemps les instruments nécessaires à cette politique. L'initiative pour l'autodétermination exige, ni plus, ni moins, que le droit suisse soit prioritaire par rapport au droit international afin que, par exemple, le casseur allemand cité plus haut puisse être expulsé dans son pays d'origine. Avec notre initiative de limitation nous voulons protéger notamment les travailleurs suisses de plus de 50 ans contre la concurrence bon marché venant de l'étranger et empêcher une explosion démographique débouchant sur une Suisse de plus de 11 millions d'habitants.Nous n'atteindrons ces objectifs que si nous agissons sur le terrain dans les communes, dans les cantons et au niveau fédéral, si nous écoutons les soucis de la population, si nous nous attaquons aux problèmes et si nous communiquons clairement nos actions. Voilà la seule manière de pousser nos électeurs à se rendre aux urnes. Cela exige non seulement un engagement courageux et fort de nous tous, mais aussi un maximum de contacts directs et de travail de persuasion. J'appelle nos quelque 1000 sections et surtout les élus communaux, cantonaux et fédéraux à expliquer sans relâche à notre base ce que nous faisons pour le bien de nos citoyennes et citoyens – non pas juste pour l'UDC, mais pour notre merveilleuse Suisse.

5 commentaires

  1. Posté par bigjames le

    Parmelin et Maurer ont fait un tort immense à l’UDC.
    A eux deux, ils ont certainement fait disparaître des milliers de sympathisants.
    Ils sont tellement mous et insignifiants, qu’on a plus envie de voter pour le parti qu’ils représentent.

  2. Posté par Diable le

    Plus voter UDC et critiquer c’est facile. Fondez un nouveau partie des patriotes ou taisez vous.

  3. Posté par JeanDa le

    Je partage l’avis de @Gérald le 18 avril 2018 à 09h54 : « Avant toute chose il devrait réveiller les 2 lymphatiques du CF. C’est ces 2 CF que l’ on n’entend jamais protester, c’est leur comportement de soumis qui font que les gens ne votent plus UDC car cela ne sert à plus rien »

    Ces deux-là, sont de loin les meilleurs arguments pour ne PLUS voter UDC !

  4. Posté par Maurice le

    Cela fait plusieurs années que je ne vote plus que pour l’U.D.C., même si ça ne me plaît pas toujours à fond, car c’est le seul parti qui défende vraiment notre pays, ses lois et sa démocratie directe.
    Et si je vote systématiquement et uniquement U.D.C., c’est parce que c’est le seul espoir de permettre à la Suisse de garder ses valeurs, sans être dissoute dans des instances supérieures selon les désirs des pseudos humanistes socialistes à gauche et des financiers libéralistes à droite. Oui, l’U.D.C., même si sa position physique dans les différents conseils cantonaux et fédéraux se trouve tout à droite, est pourtant bel et bien au centre, au cœur du pays, afin de lui garder sa droite ligne, sa verticalité, sa transcendance, sa hauteur, et non de le tirer à gauche ou à droite, balançant entre des des hésitations, qui ne sont que des affirmations visant à le désagréger, à le liquéfier dans des suprématies extrinsèques.

  5. Posté par Gérald le

    Albert Rösti parle bien et c’ est tout. Avant toute chose il devrait réveiller les 2 lymphatiques du CF. C’est ces 2 CF que l’ on n’entend jamais protester, c’est leur comportement de soumis qui font que les gens ne votent plus UDC car cela ne sert à plus rien. Lorsqu’ je vois Maurer s’ étirer sur son canapé je me dit qu’ il a fait une bonne sieste à la place de son travail.

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