La réforme, qui doit être votée ces prochaines semaines, a reçu l’aval de tous les partis politiques.
En mai 2013, le tribunal d’Umea rend un verdict qui va dépasser les limites de cette petite ville du nord de la Suède. Trois hommes de 19 ans sont poursuivis pour avoir violé une femme. Une relation sexuelle qui tourne mal, pendant laquelle une bouteille de vin est introduite dans le vagin de la victime.* Mais celle-ci est trop effrayée pour s’y opposer et les garçons sont relaxés. Selon les juges, le fait que la jeune fille ait essayé de garder les cuisses fermées a été interprété par ses agresseurs comme de la pudeur, de la timidité… et non pas comme un refus.
Cette affaire, qui a eu un grand retentissement en Suède, est en partie à l’origine d’une nouvelle loi sur le consentement, dont le vote est attendu dans les semaines qui viennent. Dans la législation actuelle, un viol est caractérisé quand une relation sexuelle s’accompagne de menaces, de violences, ou que la victime est dans une situation particulièrement vulnérable. Une définition qui va s’élargir dès le 1er juillet: à partir de cette date, l’absence de consentement explicite, que ce soit «par des mots ou des actes», sera aussi considérée comme caractéristique d’une agression sexuelle ou d’un viol, qui peuvent être simples ou «par négligence». «Nous élargissons le spectre de la criminalisation pour aider les victimes, résume Kristoffer Strömgren, conseiller politique auprès du Ministère de la justice. C’est un grand pas en avant.»
Une loi «populiste»?
Cette «réforme historique», selon le premier ministre social-démocrate Stefan Löfven, a reçu le soutien de tous les partis politiques. Elle rencontre cependant des résistances. Le Lagradet, organisme chargé de conseiller le gouvernement sur le plan juridique, estime que cette nouvelle loi est trop dépendante de la «subjectivité» des juges et que ses conséquences sont trop «imprévisibles». Pour l’avocate Anne Ramberg, secrétaire générale de l’association du Barreau suédois, c’est une loi «populiste» qui sera particulièrement difficile à appliquer, notamment quand il s’agira de s’appuyer sur des preuves. Mais c’est surtout sur les réseaux sociaux que les opposants – la plupart du temps masculins – s’affichent le plus. […]
Pour Elin Sundin, directrice de Fatta, une organisation de défense des victimes de viol qui s’est créée après l’affaire d’Umea, ce n’est qu’une grossière caricature: «Contrairement à ce qu’affirment certains, il n’y aura pas de contrats à signer et la présomption d’innocence continue de s’appliquer à tous, corrige-t-elle. Il faut comprendre que la loi doit refléter une réalité du viol qui a beaucoup changé aujourd’hui. Dans la majorité des cas, il ne s’accompagne pas de violences, soit parce que la victime est trop terrifiée pour réagir, soit parce qu’elle connaît son agresseur. […]
#MeToo a eu un retentissement énorme en Suède
Une évolution d’autant plus nécessaire que la Suède, où la promotion de la femme et de la parité est une priorité nationale, n’est pas épargnée par les violences sexuelles. Le gouvernement a décidé en début d’année de faire une enquête sur les viols – en moyenne dix-huit par jour – et plus globalement les outrages sexuels, qui augmentent de façon inquiétante depuis 2014. Le mouvement #MeToo, qui a eu un retentissement énorme en Suède avec la publication de milliers de témoignages, a aussi montré que le harcèlement n’avait rien d’incompatible avec le modèle scandinave.
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Messieurs les suédois, n’oubliez pas d’alourdir les peines encourues avec extradition automatique vers le pays d’origine après avoir purgé la peine. Si retour au pays retour case prison pour un temps minimum equivalent à la peine prononcée en premier lieu. Sinon ces fornicateurs finiront par vous chiez et pissez sur vos jolies tetes blondes
Ouais, c’est Gunnar qui sera embêté parce qu’il aura été un peu lourd à la disco, tandis que Mokhtar, Youssef et Hindi qui auront violé une fillette de 10 ans s’en tireront toujours:
http://www.fdesouche.com/1001927-ostervala-suede-une-fillette-de-10-ans-violee-par-trois-hommes-dans-un-cimetiere-la-police-declare-que-la-description-des-suspects-ne-sera-pas-divulguee-au-public
Il faudrait vraiment que les responsables actuels réalisent qu’on viendra peut-être les « chercher » si la légalité actuelle devait s’effacer ou si une autre forme de légalité devait être instituée. Fantasme de « keyboard warrior »? Allez-en parler à un habitant de Sarajevo.