Grande-Bretagne : six mois de prison pour une remarque raciste sur Facebook, relaxe pour les attaques au couteau de la diversité

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Le partage de messages haineux en ligne pourrait mener à six mois de prison, car les juges recommandent des peines sévères pour les trolls d’internet qui blessent les minorités raciales, religieuses ou sexuelles.

Par Steve Doughty, correspondant pour les affaires sociales, Daily Mail, 9 mai 2018

Les utilisateurs de médias sociaux qui partagent ou commentent des messages racistes ou anti-gay risquent la prison en vertu des règles proposées hier.

Le Conseil de détermination de la peine recommande aux juges et magistrats des peines sévères pour les personnes reconnues coupables d’incitation à la haine contre des groupes raciaux, religieux ou sexuels minoritaires.

Les personnes reconnues coupables d’incitation à la haine devraient généralement recevoir une peine de six mois d’emprisonnement.

Toute personne auteur de propos haineux qui menacent la vie d’une personne ou sont largement diffusés devrait s’attendre à trois ans.

Même des propos haineux qui ne sont pas des menaces de mort ou qui n’ont pas atteint un large public seraient passibles d’un an de prison.

Ces recommandations feront l’objet d’une consultation de trois mois. Elles arrivent à un moment où le racisme et les insultes sexuelles en ligne sont un sujet de plus en plus sensible.

 

En plus des préoccupations de longue date au sujet des propos des extrémistes, il y a aussi eu des accusations contre des personnalités bien connues.

Ainsi, des figures du Parti travailliste ont été accusées d’antisémitisme, tandis que Germaine Greer, féministe chevronnée, et Peter Tatchell, militant pour la liberté d’expression et les droits des homosexuels, ont été étiquetés comme des propagateurs de haine parce qu’ils contestaient les affirmations du lobby transgenre.

 

L’incitation à la haine est un crime en vertu de la Loi sur l’ordre public de 1986.

Selon les propositions du Conseil, les infractions de haine les plus graves comprennent les discours prononcés par des personnalités publiques dans le but d’attiser la haine, les contenus en ligne incitant à la violence envers des groupes raciaux ou religieux, et les sites web qui publient du matériel abusif et insultant visible par un public mondial sur une longue période.

Les facteurs aggravants comprennent le fait que les messages soient écrits « dans un climat social particulièrement sensible », ou visibles par un public impressionnable, ou publiés sur plusieurs plateformes de médias sociaux à la fois.

 

Par contre, les auteurs de coups de couteau peuvent s’en tirer sans suite

La sévérité du Conseil de détermination de la peine à l’égard des discours haineux en ligne contraste avec sa clémence à l’égard d’autres types de délinquance.

Il y a deux ans, il a décidé que les jeunes délinquants - même les voleurs armés de couteaux - peuvent éviter la prison s’ils viennent de familles défavorisées ou de milieux criminels.

Les lignes directrices donnaient diverses raisons pour lesquelles les tribunaux ne devraient pas imposer des peines privatives de liberté à un adolescent coupable d’avoir menacé quelqu’un avec un couteau, par exemple une « éducation instable », ayant peut-être comporté de nombreux placements, l’exposition à l’abus de drogues et d’alcool, le fait d’avoir été victime de négligence ou de mauvais traitements, et « l’exposition à un comportement familial criminel ».

Toujours selon les lignes directrices de 2016, les agresseurs peuvent éviter la prison s’ils ont volé sans blesser ou en ne faisant usage que d’une « force minimale ».

Le Conseil recommandait aussi une réduction de peine pouvant aller jusqu’à un tiers pour les délinquants qui reconnaissent leur culpabilité.

 

Résumé Cenator pour LesObservateurs.ch

Source : Daily Mail : Sharing hate posts online could lead to six months’ jail

 

 

8 commentaires

  1. Posté par sanzanicroche le

    CHUUUUUT ! écoutez cette rumeur qui monte ! le retour de flamme arrive lentement mais surement ! les arrogants arbitraires collabo du moment ne pourront pas venir se plaindre lorsque les roles seront inversés

  2. Posté par Astérix le

    Ce que les bobos de fesse boock appelle » propos haineux » ne sont souvent que des propos lucides non édulcorés

  3. Posté par RealrecognizeReal le

    « Les minorités raciales »

    Ce terme, sans cesse répété, était d’actualité dans les années 70-80. De nos jours, ils deviennent majoritaires et on nous lave toujours le cerveau avec « les minorités ».
    Je constate également que la convention des droits de l’Homme dit ceci :
    « Tous sont égaux devant la loi et ont droit sans distinction à une égale protection de la loi. »

    La théorie est magnifique mais en pratique suivant le teint bronzé ou les origines du coupable (surtout s’il vient du tiers-monde), les peines sont allégées.

  4. Posté par Question le

    Edith Cresson aurait-elle une déclaration à faire ?

  5. Posté par Antoine le

    Je cite :  »Les personnes reconnues coupables d’incitation à la haine devraient généralement recevoir une peine de six mois d’emprisonnement. »
    L’iman haineux de Bienne pourrait rester très longtemps en prison, vu la haine qu’il porte aux kouffars qui lui ont donné 600’000.– Frs !!
    Référence :
    https://lesobservateurs.ch/2017/09/12/mireille-vallette-que-faire-contre-un-precheur-de-haine-voici-une-proposition/
    https://lesobservateurs.ch/2017/09/01/imam-haineux-apres-avoir-beneficie-de-600000-daide-sociale-il-est-a-lavs-sans-jamais-avoir-travaille-chez-nous-je-suis-bien-integre-clame-t-il/
    https://lesobservateurs.ch/2017/08/31/bienne-limam-prechant-la-haine-etait-connu-des-renseignements/
    Il est préférable de gruger les mécréants que nous sommes que de dire la Vérité en face !

  6. Posté par SD-Vintage le

    Orwell avait raison : la GB vire au délire.

  7. Posté par JeanDa le

    Donc, si vous voulez commettre un crime, vous avez intérêt à vous affilier à un milieu criminel. Ben voilà.

Et vous, qu'en pensez vous ?

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